Dossier d’œuvre architecture IA65007130 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Villa Galitzine
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Cauterets
  • Adresse 9-11 avenue du Mamelon Vert
  • Cadastre 2020 AI 232
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    fontaine

La Villa Galitzine est édifiée au début des années 1870, avant 1874, à l'initiative de Sophie de Balk Poleff (1804-1888), issue de l'une des plus grandes maisons nobles de Russie, princesse Galitzine par son premier mariage en 1824 puis, comtesse d'Heininger d'Eriswyl par le second en 1869 . Elle est implantée à l'entrée de l'avenue du Mamelon Vert qui se développe sur la rive gauche du gave de Cauterets à partir de 1874. Elle faisait partie intégrante d'une vaste propriété comprenant sept maisons dont le pavillon-tour adjacent à la villa, toutes bâties entre 1875 et 1885 à des fins de villégiature. Ainsi la princesse pouvait-elle héberger sa suite ou ses proches au sein de son domaine à la localisation stratégique à quelques pas de l'Esplanade des Oeufs. La princesse semble avoir été une figure emblématique de la station et est évoquée dans un article signé Frou-Frou paru dans le Figaro du 20 août 1874 : ""La princesse (...) me fait l' honneur de m'adresser de Cauterets une longue lettre, véritable plaidoyer en faveur des montagnes (...). La princesse, dont la villa est une des plus charmantes de Cauterets, déféend, avec un enthousiasme que je comprends et que j'apprécie, le pays qu'elle habite pendant une partie de l'année."" Les chalets de la princesse Galitzine ont été dessinés en 1870 par Adèle Thoinet de la Turmelière. La villa est quant à elle représentée à l'arrière-plan d'une gravure éditée à l'occasion de l'ouverture de l'hôtel d'Angleterre en 1878 (Pyrénées, 1988, p. 37). Ce dernier a pu profiter d'une dérivation de l'eau de la source qui alimentait la fontaine de la villa.£La propriété, dont l'environnement a été très modifié par la construction de l'hôtel d'Angleterre voisin, est ensuite transmise à André Kartzow, consul de Russie à Paris, en 1890, puis elle est achetée par François Saltet, négociant à Anduze (Gard), en 1892. Ses filles, Louise Elisabeth Saltet et Françoise Jessée, en héritent en 1903.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle

Implantée en bordure de l'avenue du Mamelon Vert, cette demeure éclectique mêle les influences classiques, médiévales et russes. A partir d'un plan asymétrique, elle se compose de plusieurs pavillons, dominées par une tourelle octogonale coiffée d'une toiture à huit pans et une dôme inspiré des églises orthodoxes, lui-même orné d'un épi de faîtage en zinc en forme de bulbe (c'est d'ailleurs sous ce volume que prend la place la chapelle orthodoxe).£Cet édifice se distingue des constructions environnantes par sa polychromie, toutefois plus discrète que celle du chalet Galitzine voisin. Selon les procédés constructifs vernaculaires, il est bâti en moellon enduit jaune, mais les encadrements de baie, dont la plupart sont en arc plein-cintre d'inspiration néoclassique, sont peints en rouge. La tourelle, reliée au pavillon principal par une passerelle aux premier et deuxième étage, adopte des motifs de cartouche modelés par le même procédé polychrome.£A flanc de colline, le premier étage est doté d'un jardin en terrasse agrémenteé d'une fontaine avec niche et vasque en calcaire.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • dôme
  • Typologies
    architecture éclectique ; architecture académique ; architecture orientaliste
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement géométrique

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008£FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999, p.374.£R.Scellier-Meillon, R., "Un hameau russe à Cauterets au
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1515.£Correspondances de Cauterets, in Le Figaro, n° 217, 20 août 1874, p. 3.
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0445217 ; 6203827
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8886171958792, -0.116632978380434
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA65007129
  • WCOM Cauterets
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour