Dossier d’œuvre architecture IA65007117 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Thermes puis Bains du Rocher
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Cauterets
  • Adresse avenue du Docteur Domer
  • Cadastre 2020 AH 28

La source sulfureuse du Rocher est découverte dans le quartier des Arroques, près du bourg de Cauterets, en 1829, époque à laquelle une petite construction semble débutée mais non menée à terme. Remise au jour en novembre 1857, son exploitation débute suite d’un arrêté ministériel du 9 mai 1860 autorisant son usage médical et fondé sur l’avis du Conseil général des Mines et de l’Académie impériale de Médecine. Elle jaillit alors sur le terrain d’un dénommé Baptiste Abadie, imprimeur domicilié à Saint-Gaudens, qui en est initialement le propriétaire. Les analyses hydrologiques démontrent qu’elle est alors la source la plus abondante de Cauterets après celle de César et qu’elle présente des « propriétés thérapeutiques notoires ». Pour cette raison, et malgré la concurrence que cela implique pour le syndicat de vallée qui exploite les autres sources, elle est déclarée d’utilité publique en vertu d’un décret du 22 décembre 1866, qui exclut toutefois le périmètre de protection demandé par le propriétaire.£La source est dans un premier temps exploitée au sein des Bains de Rieumiset, où elle aurait soigné 3.000 baigneurs entre 1861 et 1864. Face à ce succès, le propriétaire fait donc édifier un bâtiment de bains spécifique, à proximité des Bains de César et des Espagnols, d’après les plans de l’architecte Ferrand, de Tarbes. L’édifice implanté au pied du Pic des Bains bénéficie également d’un bosquet et de sentiers aménagés appréciés dans la seconde moitié du 19e siècle. Ce vaste et ambitieux établissement déployé sur 46 mètres de longueur et 18 mètres de largeur comprenait à l’origine une buvette en marbre blanc, deux pavillons de gargarisme, trente cabines de bains ou de douches ainsi que plusieurs espaces de loisirs et de détente. Après en avoir été une annexe, le bâtiment capte également les eaux de Rieumizet, dont la résurgence est toute proche. En 1880, le nouveau propriétaire, Dulau, canalise les sources de Pauze-Vieux et de César (partiellement) vers cet édifice qu'il nomme ""Néothermes de César et du Rocher"".£En 1894, les Bains du Rocher sont acquis par la commission syndicale de la vallée de Saint-Savin, à laquelle ils appartiennent toujours, et ils continuent de porter le nom de « néothermes » au début du 20e siècle. Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à sa fermeture en 2006, le site, rénové en 1960 par l'architecte Fernand Noutary, se spécialise dans les cures pour enfants.£Aboutissement d’une réflexion de trente ans, l’édifice est reconstruit en espace thermoludique en 2010 par l’architecte Jacques Rougerie, membre de l’Académie des beaux-arts, qui en préserve cependant la façade originelle.

Implanté en contrebas d'une montagne près des Thermes de César, le bâtiment se compose d'un pavillon rectangulaire précédant un vaste corps d'édifice carré surmonté par un dôme avec ossature en bois et verrière. Possédant un vaste soubassement réservé aux locaux techniques, il comprend un rez-de-chaussée qui s'achève en terrasse avec piscine intérieure/extérieure en inox et jardin arboré. L'étage accueille quant à lui des espaces de détente tels que le hammam, le sauna, une salle de chromothérapie et une salle de sport.£Si la façade principale, avec notamment son fronton triangulaire percé d'un oculus et ses baies en plein-cintre, témoigne de l'architecture thermale néoclassique habituelle de la première moitié du 19e siècle, les espaces intérieurs optent pour le parti de la modernité du 21e siècle, en particulier pour des décors épurés mêlant le bois, le verre, le béton, la céramique, les décors de galets du gave et la pierre, produisant une atmosphère chaleureuse et cosy entre patrimoine et innovation.

  • Murs
    • béton
    • bois
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise, verre en couverture
  • Plans
    plan régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée, étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • dôme
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Typologies
    architecture néoclassique ; architecture moderne

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008£FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999£Latour et Henry Ossian, Analyse chimique de la source du Rocher
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées, Commission syndicale de la vallée de Saint-Savin, 5 M 70 Analyse chimique de la source du Rocher, Vérification des captages£A.D. Pyrénées-Atlantiques, Fonds Noutary, 20J£A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1515
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0445619 ; 6203911
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 42.8895145205826, -0.111761079118188
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Cauterets
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour