Figurant sur le plan cadastral de 1826, cet édifice est vraisemblablement construit (ou reconstruit) au début du 19e siècle. Pension de voyageurs depuis au moins cette époque, il héberge François-René de Chateaubriand, âgé de 61 ans, venu en cure thermale en juillet 1829, ce dont témoigne une plaque en calcaire blanc apposée sur la façade principale. C'est là qu'il aurait rencontré son dernier amour, Léontine de Villeneuve, comtesse de Castelbajac, une jeune aristocrate toulousaine qu'il dénomme ""l'Occitanienne"" et dont il évoque la rencontre dans ses Mémoires d'outre-tombe. L'écrivain romantique composa en outre des descriptions lyriques de Cauterets et des Pyrénées durant ce séjour et qui figurent également dans cet opus.£En 1866 et en 1867, l'édifice est agrandi par Cyprien Camus, dont les monogrammes CC ornent le garde-corps en fer forgé de la galerie sommitale et témoignent de travaux supplémentaires dans le dernier quart du 19e siècle. En 1882, il appartient encore à ses héritiers. Puis il est transmis à Benjamin Dulau, président du Conseil d'administration de la Société des Eaux de Cauterets en 1883. Celui-ci commande la construction d'une annexe en 1886. L'édifice, qui doit son nom à cette famille, revient à l'héritière de Dulau, épouse Baron, domiciliée à Paris, en 1907.£De nos jours toujours dénommée Pension Dulau, la bâtisse a conservé sa vocation d'hôtel et de restaurant.
- recensement du patrimoine thermal
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
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Commune
Cauterets
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Adresse
7 rue de la Raillère
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Cadastre
2020
AI
193
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Dénominationshôtel
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Précision dénominationpension de voyageurs
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Destinationshôtel de voyageurs
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
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Dates
- 1866, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Chateaubriand François-Renéde)Chateaubriand François-RenéCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Implanté le long de la rue de la Raillère, dans une voie quasiment entièrement bordée d'hôtels, cette bâtisse se développe sur deux étages, un niveau de combles avec galerie et un étage en surcroît. L'édifice présente les caractéristiques habituelles de l'architecture collective en milieu thermal, c'est-à-dire qu'il mêle les prérogatives de l'urbanisme haussmannien (alignement, ordonnancement, soin des encadrements de baie) et le mode constructif local (moellon enduit, ardoises). Le soubassement en calcaire bouchardé est habituel des constructions thermales du 19e siècle. La devanture du restaurant, également soignée, se compose de boiseries sculptées polychromes. La particularité de cet édifice est d'être doté d'une galerie sommitale qui renvoie à l'architecture bigourdane du 18e siècle comme de nombreux immeubles de Bagnères-de-Bigorre. Son élévation latérale gauche n'est pas accolée au bâtiment voisin, laissant apercevoir la construction nue, ce qui constitue, de plus, un petit passage fermé par un édicule agrémenté d'une étroite niche en plein-cintre.
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Murs
- béton
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés, étage de comble, étage en surcroît
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Typologiesarchitecture académique ; architecture vernaculaire
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Représentations
- entrelacs
- monogramme
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Précision représentations
Les baies du rez-de-chaussée et des deux premiers étages ainsi que la galerie sommitale sont dotées de garde-corps en fer forgé peints en rouge et figurant des volutes, caractéristiques des productions de série du début du 20e siècle. Au centre de celui de la galerie, figurent les monogrammes stylisés C.C. La plaque en calcaire blanc rendant hommage à Chateaubriand est apposée entre les deuxième et troisième travées de droite.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Documents d'archives
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A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1511, Augmentations, 1866 et 1867.
case 55 -
A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1511, Augmentations, 1866 et 1867.
Bibliographie
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Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008.
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Chateaubriand François-René (de), Mémoires d'outre-tombe, Paris: Garnier, 1899-1900
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FLURIN René, Histoire de Cauterets des origines à nos jours, Ed. Créer, 1999.
p. 364-391.