Dossier d’œuvre architecture IA65007108 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Hôtellerie du lac de Gaube
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Vallée des Gaves
  • Commune Cauterets
  • Adresse Lac de Gaube
  • Cadastre 2020 0E 65
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    refuge

D’après le plan cadastral de 1826, deux cabanes se trouvent en bordure nord de lac de Gaube, déjà fréquenté au début du 19e siècle par les premiers excursionnistes, en particulier les adeptes des voyages pittoresques et romantiques (Viollet-le-Duc, Victor Hugo, Chateaubriand, la reine Hortense, entre autres) qui aiment à représenter le site dans leurs aquarelles et autres dessins. Un premier édifice préfigurant le refuge actuel est bâti en 1861 à l'initiative de la commission syndicale de la vallée de Saint-Savin afin d’accueillir les visiteurs, dont le nombre augmente considérablement dans le contexte d’émergence du pyrénéisme. Ce refuge de montagne, propriété de la vallée, est exploité en adjudication. Notamment, entre 1922 et 1924, le concessionnaire en est A. Jorly fils, également en charge des hôtelleries de la Fruitière, du Cerizet, du lac d’Estom et du Pont d’Espagne.£Entre 1914 et 1923, l’architecte palois Jules Noutary conçoit plusieurs projets de transformation. Celui retenu consiste en un bâtiment alors en rez-de-chaussée, doté de quatre chambres, d’un hall, d’une salle de restaurant, d’une cuisine, d’une terrasse non couverte, ainsi que d’un abri pour les animaux. Face au succès de cette excursion vers le lac, l’édifice est surélévé d’un étage après la Seconde Guerre mondiale pour augmenter sa capacité d’accueil. Il fait également l’objet d’une restructuration en 2002.£Toujours en activité, il a conservé sa fonction de restauration ainsi que son mode de gestion et il connaît une importante fréquentation en raison de ses facilités d'accès, soit par un chemin de randonnée, soit par le téléphérique partant du Pont d'Espagne.

Implanté à 1730 mètres d'altitude en bordure nord du lac de Gaube, dans un cadre enchanteur, ce bâtiment de construction vernaculaire se déploie sur un plan rectangulaire d'un étage. Ses élévations sont faites de moellons enduits et de béton tandis que sa toiture est couverte d'ardoises pyrénéennes. Une terrasse s'étend jusqu'au bord du lac.

  • Murs
    • béton
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, étage carré, étage de comble
  • Typologies
    architecture vernaculaire

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Atelier E. Lavigne, Cauterets. Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager, Pau, 2007-2008
  • NOTB_S A.D. Pyrénées-Atlantiques, Fonds Noutary, 20J491 Transformations de plusieurs hôtels£A.D. Hautes-Pyrénées, Matrices cadastrales de Cauterets, 3P1511, Augmentations, 1861
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP 20230320_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour