Edifié vers 1860, l'hôtel des Promenades situé sur l'Esplanade des Oeufs bénéficiait d'une localisation stratégique pour les villégiateurs, au coeur des animations de la station. Il est acquis par une société anonyme en 1893 puis quelques années plus tard par Léon Ferré, également en possession du Grand Hôtel du Parc (partiellement démoli), qui le présente comme ""le seul hôtel situé sur la place des Oeufs"". Cet hôtel ""de premier ordre"" propose alors l'ensemble des prestations attendues par une clientèle aisée. Devenu Hôtel Régina, il est remanié par l'architecte Jules Noutary entre 1925 et 1933, moment où il appartient à Joseph Duconte, également propriétaire de l'Hôtel Continental. A l'occasion de ce chantier, des décors de staff (corniches, caissons, soffites et colonnes) sont exécutés dans le grand hall par le plâtrier Paul Nicolau d'après les plans de l'architecte tandis que l'escalier extérieur permettant d'accéder à l'entrée principale originelle est modifié pour y établir une marquise en béton, installée par l'entreprise Croza de Toulouse. L'entreprise Lapeyre restaure en outre, sous la direction de l'architecte, des panneaux de vitraux et les peintures et installe des papiers peints.£L'édifice fait également l'objet de transformations par le cabinet Noutary à l'initiative de Louis Duconte, notamment d'une petite extension accueillant un vestibule et une entrée supplémentaire du côté de l'esplanade en 1964. A cette époque, le propriétaire souhaite mettre l'établissement en conformité avec les normes et les prestations contemporaines de l'hôtellerie et s'adapter à la clientèle de sports d'hiver en installant entre autres le chauffage central et en rénovant le système électrique et l'ascenseur. Le chantier est alors estimé à 710.000 francs. L'édifice devient Hôtel des Promenades durant les Trente Glorieuses.