Si Bagnères-de-Bigorre se distingue dès la Renaissance par ses installations confortables propices à l’accueil des grands de ce monde, elle se démarque aussi par la profusion de ses capacités d’accueil grâce à ses pensions de voyageurs qui ont sans doute contribué au succès précoce de la station entre le 16e et le 18e siècle, puis au 19e siècle où, contrairement aux stations concurrentes, les grands hôtels et les palaces ne supplantent pas ces hébergements plus modestes. Une grande spécificité de Bagnères réside ainsi dans le fait que chaque construction, de l’hôtel particulier à l’immeuble à logements, est potentiellement une pension de voyageurs, qui peut revêtir des envergures multiples. En termes de localisation, les pensions sont d’ailleurs implantées partout dans le bourg moderne de Bagnères, sans nécessairement tenir compte de la proximité avec le quartier thermal ou autres centres animés. Aussi tout édifice bagnérais peut intégrer la typologie de la pension de voyageurs, quelles que soient ses dimensions et le nombre de prestations proposées, de même que tout habitant de Bagnères est un potentiel tenancier de pension de voyageurs. Etudier ces édifices tant du point de vue architectural que social revient donc à analyser l’ensemble du patrimoine bâti de la commune et de son histoire sociale.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Aires d'étudesHautes-Pyrénées
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Adresse
- Commune : Bagnères-de-Bigorre
Le développement de la pratique des bains implique en parallèle l'essor de l'activité dhébergement, les deux activités devenant rapidement interdépendantes. Si Bagnères-de-Bigorre se distingue dès la Renaissance par ses installations confortables propices à l'accueil des grands de ce monde, elle se démarque aussi par la profusion de ses capacités d'accueil qui ont sans doute contribué au succès précoce de la station entre le 16e et le 18e siècle, puis au 19e siècle où, contrairement aux stations concurrentes, les grands hôtels et les palaces ne supplantent pas ces hébergements plus modestes.
En 1843, par exemple, un guide de Bagnères recensant notamment les « principales maisons mises en location garnie » propose une sélection de 98 pensions localisées dans le bourg, sans compter les hôtels encore rares, les maisons non signalées et les établissements de bains fournissant le logement. Entre 1836 et 1880, les listes d'étrangers signalent en moyenne entre 40 et 80 pensions, auxquelles il faut de nouveau ajouter les hôtels et les établissements de bains faisant office dhébergement puis les villas particulières.
Une grande spécificité de Bagnères réside donc dans le fait que chaque construction, de l'hôtel particulier à l'immeuble à logements, est potentiellement une pension de voyageurs, qui peut revêtir des envergures multiples. L'habitant peut aussi bien aménager des espaces de sommeil au sein de sa propre maison que proposer des suites et même des appartements indépendants, ceci impliquant des tarifs variables en fonction des prestations, et donc accessibles à toutes les couches de la société.
En termes de localisation, les pensions sont d'ailleurs implantées partout dans le bourg moderne de Bagnères, sans nécessairement tenir compte de la proximité avec le quartier thermal ou autres centres animés. Ceci étant, les allées des Coustous sont signalées dans les guides parce que chaque immeuble y est destiné à la location saisonnière. Les listes d'étrangers révèlent en outre que les profils des propriétaires se caractérisent par leur grande diversité, allant du médecin thermal au cordonnier, du pharmacien au commerçant, du rentier au notaire ou au juge.
Aussi tout édifice bagnérais peut intégrer la typologie de la pension de voyageurs, quelles que soient ses dimensions et le nombre de prestations proposées, de même que tout habitant de Bagnères est un potentiel tenancier de pension de voyageurs. Etudier ces édifices tant du point de vue architectural que social revient donc à analyser l'ensemble du patrimoine bâti de la commune et de son histoire sociale.
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Période(s)
- Principale
- Principale : 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
Les pensions de voyageurs intègrent aussi bien des immeubles à logement en zone urbaine (avec locations de chambres, de suites ou d'appartements) que de l'habitat individuel (de la maison rurale bigourdane à la villa de villégiature élitiste, où se pratiquent également la location de chambres ou de maisons entières). Voir la synthèse du patrimoine lié au thermalisme à Bagnères-de-Bigorre ainsi que les documents de l'AVAP de la commune.
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Toits
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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Documents d'archives
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A.D. Hautes-Pyrénées, Plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre, par A. Pambrun, 1856, cote 2 O 361
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A.D. Hautes-Pyrénées, PERE Léon, Plan de Bagnères-de-Bigorre, 1890, 2 O 361.
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A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en 1714.
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A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en Bigorre, Lattré graveur, Paris, 1789.
Bibliographie
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H.L., Guide du touriste et du baigneur aux eaux de Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Bigorre, Plassot, 1843.
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PAMBRUN Ar., Manuel du baigneur à Bagnères-de-Bigorre, Ed. Dossun, Bagnères-de-Bigorre, 1856
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LUGOL Virginie, AVAP de Bagnères-de-Bigorre, Rapport de présentation. D – Architecture, Toulouse, 2010
Périodiques
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"Liste des étrangers", in L'Echo des Vallées, 1836-1882
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"Listes des étrangers", in L'Avenir des Hautes-Pyrénées, 1882-1945
Documents figurés
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A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères-de-Bigorre établi sur le plan cadastral de 1771… avec les changements opérés jusqu’en 1846, P. Moran, 1846
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Bibliothèque de Bagnères-de-Bigorre, Estampes, P183, Plan de Bagnères-de-Bigorre et plan topographique des environs de Bagnères, s.d.