En 1864, la famille Suberbielle est la première à acquérir les terrains nouvellement expropriés dans le cadre de l'aménagement de l'avenue de la gare. En 1876, un bâtiment qualifié "d'échope" est déjà signalé sur ses terres. Implanté entre deux rues lui permettant de disposer de deux accès, le petit chalet contigu à l'actuelle résidence Excelsior est édifié en 1886. Souhaitant profiter de l'emplacement stratégique près de la gare, le propriétaire destine la modeste bâtisse à des fins exclusivement locatives. Aussi s'oppose-t-il systématiquement à tous les remaniements et améliorations effectués par son voisin dont l'imposant établissement dissimule le petit chalet. En 1892, il fait surélever le bâtiment jusqu'à 4,75 m de hauteur.
- recensement du patrimoine thermal
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
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Commune
Bagnères-de-Bigorre
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Adresse
14 avenue Maréchal Joffre
,
17 rue Géruzet
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Cadastre
2019
AM
199
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Dénominationshôtel de voyageurs
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Destinationsmaison
En 1864, la famille Suberbielle est la première à acquérir les terrains nouvellement expropriés dans le cadre de l'aménagement de l'avenue de la gare. En 1876, un bâtiment qualifié ""d'échope"" est déjà signalé sur ses terres, sans toutefois en connaître la localisation exacte. Implanté entre deux rues lui permettant de disposer de deux accès, le petit chalet contigu à l'actuelle résidence Excelsior est édifié en 1886, année où Suberbielle demande à ces fins les données du plan d'alignement. Souhaitant profiter de l'emplacement stratégique près de la gare, le propriétaire destine la modeste bâtisse à des fins exclusivement locative. Aussi s'oppose-t-il systématiquement à tous les remaniements et améliorations effectués par son voisin dont l'imposant établissement dissimule le petit chalet. En 1892, en plus dénonçant le projet de marquise de son voisin, il fait surélever le bâtiment jusqu'à 4,75 m de hauteur tout en y adjoignant un balcon (toujours existant) au premier étage. A cette époque, il désigne l'édifice comme chalet de la Gare. Il réitère ses plaintes contre les aménagements de son voisin en 1898 et 1912, où il évoque longuement la fonction locative et touristique du chalet qui risque d'en pâtir considérablement, d'autant qu'il est en retrait des deux édifices l'entourant. Les dispositions originelles de l'édifice ne sont désormais perceptibles que du côté de la rue Géruzet bien que l'accès soit toujours possible depuis l'avenue de la gare.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1886, daté par source
- 1892
Malgré ses proportions fort modestes au regard des constructions voisines, ce petit édifice endosse les critères esthétiques caractéristiques du chalet de villégiature en vogue au 19e siècle. Son plan trapézoïdal s'adapte à l'extrémité de la parcelle où il est implanté. Les préoccupations de l'urbanisme moderne se manifestent dans le respect scrupuleux de l'alignement sur la rue Géruzet dont il est en bordure, et se traduisent aussi par l'alignement des baies de la seule travée de son élévation sur rue.
La construction puise à la fois dans le modèle du chalet bigourdan ou helvétique avec la présence des lambrequins, d'une lucarne en chien assis et d'un balcon au garde-corps en bois découpé, mais aussi dans l'inspiration régionaliste basque (labourdine) avec la structure de pans de bois apparente peinte en rouge sang-de-boeuf. Les matériaux proviennent des ressources locales (moellon, enduit, ardoise en couverture) selon les pratiques constructives observés dans la station.
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Murs
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées, élévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Typologiesarchitecture éclectique ; architecture régionaliste
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
Documents d'archives
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A.M. Bagnères-de-Bigorre, O1 – 6 Avenue du Maréchal Joffre.
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A.D. Hautes-Pyrénées, PERE Léon, Plan de Bagnères-de-Bigorre, 1890, 2 O 361.