Dossier d’œuvre architecture IA65007079 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Villa Bareilhes, puis Villa Florida
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
  • Commune Bagnères-de-Bigorre
  • Adresse 1 avenue du Maréchal Joffre
  • Cadastre 2019 AM 182
  • Dénominations
    maison
  • Destinations
    hôtel de voyageurs, maison

Située stratégiquement dans le quartier qui se développe grâce à l’ouverture de la gare en 1862, cette demeure de villégiature est édifiée après 1865 et avant 1876 à l’initiative de l’abbé Bareilhes, dont le jardin est mentionné dans les plans d'alignement de ses voisins cette année-là. Comme l’ensemble des constructions privées de l’avenue de la gare, elle est dès l’origine destinée à la location saisonnière. Elle figure sur les plans touristiques de 1888 et 1890 sous la désignation villa Bareilhes.£Dès 1879, elle est signalée comme Villa Bareilhes dans les listes d'étrangers publiées par la presse thermale, puis à partir de 1893, elle continue d'apparaître dans ces listes en tant que Villa ou Hôtel Florida. Elle appartient alors au dénommé Ernest Lartigue, qui en est toujours propriétaire en 1923. Elle accueille également la Recette des Finances de Bagnères en 1898.£Dans les années 1950, elle abrite toujours une pension de famille et l’hôtel Florida, dont l’enseigne est affichée sur le mur de clôture de l’avenue en grand lettrage. Recommandée par le Touring Club de France et proposant des prestations de qualité avec son jardin d’agrément, elle est alors tenue par un dénommé Gabarros, qui possède également le Grand Hôtel d’Eauze (dans le Gers).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

Implantée en fond de parcelle dans l'avenue de la gare, cette imposante demeure adopte davantage les caractéristiques d'un hôtel particulier urbain que d'une villa éclectique de villégiature. A partir d'un plan rectangulaire, elle se développe sur un soubassement réservé aux espaces utilitaires et trois niveaux destinés aux habitations selon l'organisation habituelle des villas bourgeoises du Second Empire.£Les préoccupations de l'urbanisme moderne et la soumission aux conventions académiques s'y manifestent à travers le respect scrupuleux de l'alignement sur rue, l'ordonnancement des façades et le parti mêlant influences néo-Louis XIII et classicisme plus tardif. Un grand soin est accordé à la modénature, dont les encadrements de baie, les chaînages d'angle et les bandeaux sont en blocs de calcaire blanc. L'édifice est coiffé d'une couverture à pans brisés percés de lucarnes avec frontons triangulaires. La régularité de cette couverture est originalement interrompue en sa travée centrale par une tourelle carrée achevée d'une terrasse à balustrade en pierre tandis que l'accès au portail d'entrée s'effectue par le bais d'un escalier à double volée en pierre dont le garde-corps ordinaire remplace l'ouvrage originel finement sculpté.£Les influences de l'architecture vernaculaire se lisent dans l'utilisation des matériaux et techniques de construction (moellon, enduit, ardoise, lucarnes).

  • Murs
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur
    • escalier droit : escalier droit
    • en maçonnerie : en maçonnerie
  • Typologies
    architecture académique ; architecture néo-Louis XIII

Présentation succincte

  • NOTSUC Implantée stratégiquement dans le quartier qui se développe grâce à l’ouverture de la gare en 1862, cette demeure destinée à la location saisonnière dès l'origine est édifiée après 1865 et avant 1876 à l’initiative de l’abbé Bareilhes. En 1893, elle appar

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G "Liste des étrangers", in L'Echo des Vallées, n°46, 15 août 1879, p.3£"Listes des étrangers", in L'Avenir des Hautes-Pyrénées, du 30 juillet 1893 au 24 mars 1935£"Recette des Finances de Bagnères", in L'Avenir des Hautes-Pyrénées, n°35, 28 août 1898, p.2
  • NOTB_S A.M. Bagnères-de-Bigorre, O1 - 6 Avenue du Maréchal Joffre£A.D. Hautes-Pyrénées, Plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre, par A. Pambrun, 1856, cote 2 O 361£A.D. Hautes-Pyrénées, PERE Léon, Plan de Bagnères-de-Bigorre, 1890, 2 O 361£A.M. Bagnères-de-Bigor
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0467625 ; 6222895
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.067592371502, 0.148805384217997
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Bagnères-de-Bigorre
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour