Cet édifice intégrant au 19e siècle une vaste propriété incluant la villa Subervie, un parc paysager et des bâtiments utilitaires résulte de la transformation d’un ancien foulon effectuée pour le Général Baron Georges-Louis Subervie, officier de la Légion d’Honneur, par l’architecte bordelais Christian Claverie fils à partir de 1842. Malgré plusieurs projets parfois démesurés, le parti pris se porte finalement sur le chalet helvétique, qui anticipe la mode de l’architecture de villégiature développée sous le Second Empire. D'ailleurs, des remaniements et éléments de décors intérieurs et extérieurs sont encore en cours d'élaboration en 1854 et 1866. Les deux villas Subervie figurent ensuite parmi les constructions nouvelles évoquées par la presse en 1868.£Sur les plans touristiques de Péré en 1890, cette bâtisse apparaît sous la dénomination de Chalet Subervie. Les listes d’étrangers publiées dans la presse thermale confirment que les deux édifices de la propriété étaient destinés à la location saisonnière pour la haute-société.£En 1913, la propriété appartenant encore à la veuve du Général Subervie, Léontine Rose Fouga, est saisie et vendue aux enchères, la villa Gabrielle étant mise à prix à 17.582 francs, sur la requête de Philippe Dominique Fouga probablement afin de régler un différend familial ou successoral. La quasi-totalité des meubles figure dans la vente et témoigne de l’amoncellement d’objets en tous genres caractéristique de la mode éclectique de la seconde moitié du 19e siècle (meubles historicistes, bibelots, faïences etc.).