Dossier d’œuvre architecture IA65007056 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Villa La Grandière d'Amboix puis villa d'Amboix
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
  • Commune Bagnères-de-Bigorre
  • Adresse 7 avenue Maréchal Alanbrooke
  • Cadastre 2019 AL 394

Située dans le quartier de la Fontaine ferrugineuse qui se développe dans la seconde moitié du 19e siècle, ce chalet de villégiature est édifié dans les années 1860-1870. Dans les plans touristiques de 1888 et 1890, il apparaît sous la désignation Villa de La Grandière, probablement du nom de son commanditaire.£Dans le descriptif de vente des deux villas Krug voisines en 1894, cet édifice est mentionné comme Villa de La Grandière d’Amboix, puis les cartes postales le nomment Villa d’Amboix. Le chalet appartient en effet, au moins depuis 1890, à l’illustre famille d’Amboix de Larbont, qui compte notamment un célèbre général. La sœur de celui-ci, qui séjourne régulièrement à Bagnères depuis la fin des années 1870, se distingue par ses nombreuses actions de charité, souvent évoquées dans la presse thermale.£Figurant en tant qu’hébergement touristique dans les listes d’étrangers publiées à l’époque, le chalet d’Amboix est à la fois un refuge pour les pauvres et un centre mondain, où sa propriétaire organise des concerts et autres animations appréciées de la haute-société.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • daté par travaux historiques

Cette construction constitue un bel exemple de l'architecture du chalet éclectique caractéristique des stations de villégiature du 19e siècle. Son ordonnancement (cinq travées sur la façade longitudinale, recherche de symétrie absolue), ses volumes et sa modénature soignée alternant la brique rouge et le caclaire blanc (chaînages d'angle, encadrements de baie) témoignent de la démarche académique présidant à sa conception. La brique, mis à la mode dans la seconde moitié du 19e siècle, est aussi utilisée pour les conduits de cheminée. Cependant, cette demeure véhicule également l'empreinte des constructions de montagne, en particulier les lambrequins ornant la toiture, les lucarnes en chien assis, les consoles sculptées supportant les balcons (dont les garde-corps sont toutefois en fer forgé), le recours à l'ardoise et même les lambris décorant le pignon de la façade principale originalement agrémentée d'une horloge. La couverture à charpentes débordantes, renforcée par les balcons en bois latéraux, accentue l'effet pittoresque du chalet et la lourdeur de sa toiture, correspondant à l'imaginaire romantique de l'époque. La diversité des matériaux et la polychromie associés avec une grande finesse créent une composition véritablemement harmonieuse et raisonnée.£L'implantation de la demeure un peu en hauteur et faisant face à l'extrémité d'une rue contribue également à sa valorisation dans son parc arboré. A l'entrée de la propriété, le portail et la maison du concierge, quoique de proportions plus modestes (un rez-de-chaussée et un étage de comble pour deux travées sur l'élévation longitudinale), sont édifiés avec les mêmes matériaux et principes architectoniques, mettant notamment en valeur les piliers, les encadrements de baie et les chaînages d'angle avec l'alternance de brique rouge et de calcaire blanc, l'ensemble contribuant encore à la grande cohérence architecturale du domaine.

  • Murs
    • brique
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    architecture éclectique

Présentation succincte

  • NOTSUC Situé dans le quartier de la Fontaine ferrugineuse, ce chalet de villégiature est édifié dans les années 1860-1870. D'abord nommé Villa de La Grandière, probablement du nom de son commanditaire, il est mentionné comme Villa de La Grandière d’Amboix, puis

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G "Nécrologie", in L'Avenir des Hautes-Pyrénées, n°7, 16 février 1919, p.1£"Le Général d'Amboix de Larbont", in L'Avenir des Hautes-Pyrénées, n°7, 19 février 1905, p.1£« Vente aux enchères », in L’Avenir des Hautes-Pyrénées, n°24, 17 juin 1894, p.4
  • NOTB_S A.D. Hautes-Pyrénées, Plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre, par A. Pambrun, 1856, cote 2 O 361£A.D. Hautes-Pyrénées, PERE Léon, Plan de Bagnères-de-Bigorre, 1890, 2 O 361£A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en 1714£A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0467093 ; 6222917
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.0676171789991, 0.142273777786341
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR76_VDELPECH
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Bagnères-de-Bigorre
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour