Dossier d’œuvre architecture IA65007017 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Bains et hôtel de Tivoli
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
  • Commune Bagnères-de-Bigorre
  • Adresse 19 avenue Prosper Noguès
  • Cadastre 2019 AI 34
  • Dénominations
    établissement thermal
  • Précision dénomination
    établissement de bains, hôtel de voyageurs
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    parc

A cet emplacement, le cadastre de 1812 fait état d’un établissement de bains qui, en 1832, appartient à Jean-Alexandre Dufourc d’Antist, ancien maire de Bagnères ayant mené à bien la construction des Grands Thermes. Mais la villa n'est signalée que comme maison à louer dans le Guide du touriste de 1843. En 1875, la propriété est vendue au comte Charles Adrien His de Butenval, ancien ambassadeur et sénateur. Avec l’engouement pour les buvettes à la fin du 19e siècle, l’établissement de Tivoli, agrémenté d’un bel hôtel du style anglo-normand en vogue (signalé comme villa en 1890), est remis en service en 1896. Son activité thermale perdure à peine plus de quinze ans et doit cesser après la Première Guerre mondiale. L’établissement conserve sa vocation hôtelière de nos jours.

Quoique signalée sur le Terrier de 1771 sans toutefois de construction afférente, cette source jaillissant non loin de la source Pierra (avec laquelle elle est souvent confondue) n’apparaît sur aucune cartographie locale, y compris au 19e siècle, sans doute en raison de sa localisation très excentrée sur le chemin des bains du Salut. Le cadastre de 1812 fait pourtant état d’un établissement de bains qui, en 1832, appartient à Jean-Alexandre Dufourc d’Antist, ancien maire de Bagnères ayant mené à bien la construction des Grands Thermes. Celui-ci semble toutefois prêter peu d’attention, voire ignorer, la présence d’une source exploitable sur sa parcelle, quoique la villa soit signalée comme maison à louer dans le Guide du touriste de 1843.£En 1875, la propriété est vendue au comte Charles Adrien His de Butenval, ancien ambassadeur et sénateur, qui fait exécuter des fouilles aux anciens bains Pierra voisins mettant au jour quatre sources, qu’il n’exploite pas. Toutefois, avec l’engouement pour les buvettes à la fin du 19e siècle, l’établissement de Tivoli, agrémenté d’un bel hôtel du style anglo-normand en vogue (signalé comme villa en 1890), est remis en service en 1896. Alors exploité par le docteur Fourquet et mentionné dans la plupart des guides du tournant du siècle, il dispose de trois buvettes et de six baignoires alimentées par quatre sources, mais son activité thermale perdure à peine plus de quinze ans et doit cesser après la Première Guerre mondiale. L’établissement conserve sa vocation hôtelière de nos jours.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1896, daté par source, daté par travaux historiques

Au coeur d'un vaste parc arboré, l'édifice de plan rectangulaire très allongé est implanté sur une parcelle formant angle entre le chemin du Salut et la rue du Pont de la Moulette. Relevant du style anglo-normand en vogue dans les cités de villégiature balnéaire et thermale, cet édifice se déploie sur sept travées dont une travée centrale, couverte par une toiture scandée par des pignons et des lucarnes pendantes ornées de lambrequins se référant au chalet helvétique ou bigourdan. Les élévations sont composées de moellon recouvert d'enduit ainsi que de parement de briques. De même, la modénature, particulièrement soignée est également faite de briques et de pierre de taille. Les charmes du pittoresque à la mode sont ainsi associés aux matériaux et techniques de construction vernaculaires (ardoise, toiture en demi-croupe, moellon enduit). Sa façade bordant la rue est en outre agrémentée de balcons également dotés d'avant-corps sculptés dans le goût helvétique. Sur les façades sur rue et jardin, la travée centrale est percée, au deuxième étage, d'une triple baie en plein cintre empruntée au vocabulaire de l'architecture néoclassique thermale.£Le pavillon latérale en rez-de-chaussée, résultant de remaniement, abritait autrefois les bains.

  • Murs
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • A.D. Hautes-Pyrénées, Plan de la ville de Bagnères-de-Bigorre, par A. Pambrun, 1856, cote 2 O 361

    AD Hautes-Pyrénées : 2 O 361
  • A.D. Hautes-Pyrénées, PERE Léon, Plan de Bagnères-de-Bigorre, 1890, 2 O 361.

    AD Hautes-Pyrénées : 2 O 361
  • A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en 1714.

  • A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères en Bigorre, Lattré graveur, Paris, 1789.

Bibliographie

  • H.L., Guide du touriste et du baigneur aux eaux de Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Bigorre, Plassot, 1843.

    p.111-117
  • MAYOUX Philippe, Le thermalisme à Bagnères-de-Bigorre, Société Ramond, Bagnères-de-Bigorre, 2000-2002.

    p. 47, 113-123

Documents figurés

  • A.M. Bagnères-de-Bigorre, Plan de Bagnères-de-Bigorre établi sur le plan cadastral de 1771… avec les changements opérés jusqu’en 1846, P. Moran, 1846

  • Bibliothèque de Bagnères-de-Bigorre, Estampes, P183, Plan de Bagnères-de-Bigorre et plan topographique des environs de Bagnères, s.d.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour