Dossier d’œuvre architecture IA65007003 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Ancienne gare
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées - Haute-Bigorre (La)
  • Commune Bagnères-de-Bigorre
  • Adresse 3 place de la Gare
  • Cadastre 2019 AM 359
  • Dénominations
    gare
  • Appellations
    Gare
  • Destinations
    Groupe médical de la Gare

Bagnères-de-Bigorre est la première station thermale des Hautes-Pyrénées à se voir doter du chemin de fer, et ce afin de relier la préfecture, Tarbes, en 1862. La fête d'inauguration de cette liaison a lieu en grandes pompes le 24 août 1862 sur la place des Coustous, près des thermes et partout en ville, drainant un grand nombre d'étrangers grâce aux ""trains de plaisir"" mis en place par la Compagnie des chemins de fer du Midi depuis Bordeaux. Figurant sur les plans de 1863, le bâtiment des voyageurs est édifié en 1862, parallèlement au pont du chemin de fer bâti par l'entrepreneur Mendiondo et inauguré en juin 1862 avec de grandes festivités.£Ce nouvel équipement entraîne un important projet de structuration et d’embellissement du quartier avec de nouveaux aménagements routiers pour les besoins de son accessibilité. Il donne lieu en particulier à la création de l’avenue venant du jardin des Vignaux (actuelle avenue du maréchal Joffre) qui implique une quinzaine d’expropriations et acquisitions de terrains par la commune entre 1863 et 1865 « pour cause d’utilité publique ».£Dès 1863, Napoléon III et l’impératrice Eugénie transitent par la nouvelle gare lors de leur séjour aux eaux pyrénéennes. L’arrivée de la voie ferrée contribue de façon décisive au rayonnement national et international de Bagnères-de-Bigorre tout au long du 19e siècle. Sa fréquentation double entre 1858 et 1863, passant de 7300 à plus de 14.000 curistes payants, c'est-à-dire plus du double de la fréquentation de Cauterets non encore desservie par le train la même année. Le chemin de fer occasionne donc un important accroissement de sa clientèle et par conséquent de ses infrastructures, notamment hôtelières.£L'iconographie ancienne montre l'évolution de l'édifice, en particulier la disparition du clocheton ornant le pavillon central et du auvent à lambrequins helvétiques formant une galerie couverte et courant le long des corps de la bâtisse, mais aussi la disparition de la polychromie des façades, peintes d'un badigeon blanc, dans la seconde moitié du 20e siècle. Suite à la cessation de son activité ferroviaire en 1970, le site de la gare fait office de gare routière et d’aire de camping-cars jusqu’en 2016. Le bâtiment des voyageurs est racheté par la commune en 2012 et réhabilité en 2017 afin de lui rendre son cachet originel (notamment ses élévations polychromes) et d’accueillir un cabinet médical.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source
    • 2017

De petites proportions, cet édifice de style éclectique déploie à partir d'un plan rectangulaire un pavillon central de deux niveaux dominé par un fronton triangulaire accueillant l'horloge (autrefois surmonté d'un clocheton), de part et d'autre duquel se répartissent deux ailes de quatre travées chacune. Cette organisation académique, puisant manifestement dans les références néoclassiques (confirmées par les pilastres encastrés du pavillon central), est animée par des décors d'inspiration mauresque, matérialisés par une alternance de bandes horizontales rouge et blanche pour ces élévations, et la même alternance chromatique pour les arcs surbaissés de l’ensemble des baies, ainsi que par les baies géminées du premier étage et son ancien auvent de fer avec lambrequins helvétiques préfigurant l'Art nouveau (aujourd'hui disparu). La mise en oeuvre de l'édifice associe les matériaux traditionnels locaux (marbre, moellon, pierre de taille, ardoise) et modernes (structure métallique, notamment les colonnes du hall et l'ancien auvent).

  • Murs
    • marbre
    • brique
    • métal
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Typologies
    architecture éclectique ; architecture néomauresque
  • État de conservation
    restauré

Présentation succincte

  • NOTSUC La portion de chemin de fer entre Tarbes et Bagnères-de-Bigorre est ouverte en 1862, date de construction de cette gare singulière dont l'éclectisme architectural mêle les influences classiques et mauresques ainsi que les matériaux traditionnels (pierre,

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G L'Echo des Vallées, n°41, dimache 20 juillet 1862, n°41, p.2£Maison Emile, "Les bienfaits du chemin de fer", in L'Echo des Vallées, n°48, lundi 25 août 1862, p.1£Mayoux Philippe, Le thermalisme à Bagnères-de-Bigorre, Société Ramond, Bagnères-de-Bigorre, s
  • NOTB_S A.M. Bagnères-de-Bigorre, Série O1, Carton 6, chemise 47 (avenue du Maréchal Joffre)
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • 0467606 ; 6223059
  • 43.0690602528471, 0.148499825764236
  • oeuvre sélectionnée
  • IVR76_VDELPECH
  • accessible au grand public
  • Bagnères-de-Bigorre
  • 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Université de Pau et des Pays de l'Adour