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Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    grange
  • Aires d'études
    Hautes-Pyrénées
  • Adresse
    • Commune : Gavarnie-Gèdre
      Lieu-dit : Ribère-Dessous Ribère-Dessus

La tradition pastorale est implantée depuis la plus haute époque médiévale sur les terres de Gavarnie. Les Hospitaliers possédaient autour de l'église et de l'hôpital des prairies et des granges.£Les plus anciennes, celles qui figurent sur des lithographies du début du 19e siècle, pourraient remonter au 18e siècle (notamment dans les prés de Ribère-Dessus, le long du gave, en direction du cirque).£Quelques granges aujourd'hui conservées ont gardé leurs caractères traditionnels. Mais la plupart sont très modifiées : transformées en maisons d'habitation, elles ont perdu leurs caractères traditionnels.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

A Gavarnie, les granges sont réparties dans le village et sur les terres accessibles de la commune. Ce sont des bâtisses rectangulaires, construites en gros moellons à nu ou parfois grossièrement enduits. En rez-de-chaussée avec comble, elles comportent peu de percements (porte d'étable, porte de fenil à l'étage, ouverture d'aération pour le bétail). Elles sont : cantonnées par des pignons à redents (""pénaous"" ou ""pénettes""), ce dernier destiné à protéger le pignon des intempéries, et recouvertes de toits de chaume. Quelques granges traditionnelles sont accolées aux maisons du village, dans l'alignement ou à la perpendiculaire. La plupart sont dispersées dans les prés de fauche situés de part et d'autre du gave, à proximité de l'église : lieu-dit Ribère-Dessous, en aval du village, lieu-dit ""Cazaux"" ou "" sur la rive droite du gave au niveau du village, et lieu-dit Ribère-Dessus, sur le plat de terrain en direction du cirque. Un groupement d'anciennes granges peut être identifié en amont du pont de Nadau, rive gauche. On trouve aussi des granges isolées comme celle du lieu-dit Et Niebra, près du monument à Notre-Dame des Neiges, qui demeure un exemple de grange traditionnelle, avec pignon à redents, bien que sans toit de chaume.£Ce sont pour la plupart des granges-étables, comportant l'abri pour les bêtes en rez-de-chaussée et un grenier en partie supérieure pour stocker le foin que les bêtes consommeront sur place pendant l'hiver. Les granges de Gavarnie ne présentent pas d'orientation spécifique, mais une adaptation au terrain. Elles sont installées dans la pente, parfois en partie enterrées, le pignon parallèle ou perpendiculaire à la pente selon les cas. Elles comportent une porte large d'étable en rez-de-chaussée, généralement sur le mur pignon si la grange est parallèle à la pente, et une ouverture haute pour le fenil sur le mur pignon. Elles sont couvertes d'un toit à longs pans et ne présentent aucune ouverture, hormis la porte en bois du fenil et la porte en bois de l'étable. Elles sont accompagnées d'une prairie de fauche entourée par des murs de clôture en pierre sèche. Bon nombre d'entre-elles sont actuellement couvertes de tôles ondulées.

  • Toits
  • Murs
    • pierre
    • essentage de planches
    • enduit
  • Décompte des œuvres
    • repérées 30
    • étudiées 0

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Berot Marcellin. Un exemple parfait de l'adaptation de l'homme à la montagne : le toit de chaume à Gèdre et à Gavarnie. Dans Revue Pyrénées. Spécial Gavarnie, n° 170-171, 2-3-1992, pp. 203-214.
  • NOTB_S Granges de la maison Cumia à Gavarnie vers 1890-1900 : photographies en noir et blanc par Henri Brulle (coll. J. d'Astorg).
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • oeuvre repérée
  • IVR73_SCPMIDIPYR
  • accessible au grand public
  • Gavarnie-Gèdre
  • 20220321_R_01
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011