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Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Hautes-Pyrénées
  • Adresse
    • Commune : Gavarnie-Gèdre

On trouverait sur la commune des traces d'occupation préhistoriques notamment des vestiges mégalithiques. Des ressources minières (cuivre, argent) sont signalées encore en cours d'exploitation vers 1730.£Il est probable que les hôpitaux des Templiers implantés de part et d'autre des montagnes (Gavarnie côté nord et San Nicolas de Bujaruelo côté sud) sont à l'origine de la fixation du peuplement dans la haute vallée de Barèges. Les Hospitaliers, riches propriétaires de terres réparties sur les deux versants pyrénéens, pratiquent couramment la transhumance entre les versants pour exploiter les pâturages d'altitude (estives). Loin d'être une barrière, le massif constitue alors un lieu d'échanges et de partage : s'ensuit un réseau de chemins (le chemin d'Espagne ou ""Chemin royal"" menant au Port de Gavarnie dit Port de Boucharo par la vallée de Pouey Aspé, est le mieux à l'abri des avalanches) ; un réseau d'hospices (Gavarnie, Aragnouet côté français) ; un réseau de cabanes de bergers. Après le départ des Hospitaliers au 16e siècle, cette situation fut à l'origine de nombreuses querelles entre les deux communautés. Les terres de Gavarnie appelées ""communs de Gavarnie"" étaient revendiquées tantôt par le royaume de France (vallée de Barèges) tantôt par l'Espagne (vallée aragonaise de Broto). La frontière s'arrêtait dans ce dernier cas à l'entrée de Gavarnie, au Pont de Baratgin. Ces querelles furent réglées par des contrats ou traités de paix, les ""lies et passeries"", contrats juridiques de protection et d'entraide mutuelle indépendants des pouvoirs centraux (le plus ancien connu date de 1330). Le versant d'Ossoue notamment, côté Gavarnie, devenait en été propriété de la vallée de Broto. Les limites politiques et administratives transfrontalières sont ainsi restées confuses pendant des siècles. La frontière actuelle, passant par les sommets, a été fixée par le Traité des Pyrénées (1659).£La répartition entre zones forestières et pâturages est le résultat de ces usages entre les groupes humains et le bétail. Mais à présent, non entretenu par la pratique pastorale, le paysage se trouve profondément modifié par le repeuplement forestier.£Malgré les difficultés de communication, le caractère exceptionnel du site est reconnu dès le 18e siècle. La commune est créée à la Révolution mais elle est rattachée à la commune de Luz et n'est officiellement autonome que depuis 1842. Cette date correspond également à l'essor touristique du lieu. En effet, après la conquête du massif par les pyrénéistes les plus célèbres, les touristes affluent. La visite à Gavarnie devient incontournable et le village se dote de plusieurs hôtels (Hôtel des Voyageurs, Grand Hôtel Vignemale...). Certains s'implantent au coeur même du site comme l'Hôtel de la Cascade, l'Hôtel du Pont de Neige.£Au 19e siècle, Gavarnie est le lieu d'une foire internationale réputée (22 juillet). Le commerce transfrontalier est la base de l'économie locale (export de laines, import de vin...). Aujourd'hui, l'activité touristique (vente de souvenirs, location de mulets, hôtellerie, guides et accompagnateurs de montagne) reste majeure.

  • Sites de protection
    liste du patrimoine mondial

La commune couvre 82,5 km2 et compte 145 habitants (recensement de 2004). Le village est à 1.400 mètres d'altitude et se trouve très isolé à l'amont de la vallée creusée par le Gave de Gavarnie (Gave de Pau). Un chemin latéral (chemin d'Espagne) permet d'accéder à la frontière espagnole par le Port de Boucharo. Un cheminement de plusieurs km permet d'accéder au fond du cirque. Le paysage communal se caractérise en haute altitude par une formation géologique de très grande ampleur (Cirque de Gavarnie, Brèche de Roland, amorces du massif du Mont-Perdu) classée par l'UNESCO au titre du Patrimoine Mondial.£La topographie est marquée par l'érosion glaciaire : on note la succession de trois verrous rocheux dénommés ""turons"", entre le cirque et la limite inférieure du village. La fonte glaciaire a mis en place un réseau hydrographique dense (cascades, torrents) qui alimente le gave. Celui-ci a creusé des passages très encaissés au niveau des verrous rocheux. Entre chacun, il irrigue des zones de pâturage : le plat de Caussilet, le plat de la Prade, le plat de Ribère-Dessus.£Les maisons du village s'échelonnent dans l'alignement de l'église puis le long du gave. Les granges-bergeries ou granges-étables sont dispersées sur les prés et pâturages de moyenne montagne. Le reboisement des pentes au-dessus du village a réduit les risques d'avalanche.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Le Nail Jean-François. Mont-Perdu Matrimoine mondial : un pays, une histoire ! Article diffusé sur Internet le 16 septembre 2009.£Brives Annie. Gavarnie avant le cirque. Dans Revue Pyrénées. Spécial Gavarnie, n° 170-171, 2-3-1992, pp. 189-202.£Bourneton A
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  • WCOM Gavarnie-Gèdre
  • IMP 20220321_R_01
  • phototype, vers 1900

    Musée Paul Dupuy, Toulouse : D55-4-963
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011