Dossier d’œuvre architecture IA65000431 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Jardins remarquables
château de Gardères
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hautes-Pyrénées
  • Commune Gardères
  • Cadastre 2010 C 73, 74
  • Dénominations
    château
  • Appellations
    de Gardères
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, douves, grange, fenil, mare, pigeonnier, poulailler, chapelle

Un château antérieur, probablement protégé par les douves existantes, a occupé l'emplacement du château actuel. Au 15e siècle, la seigneurie des villages de Gardères, Luquet, Seron, et Aast appartenait à la maison de Coarraze. Catherine de Coarraze légua cette seigneurie à son fils Gaston de Foix-Carmaing qui la vendit en 1504 à Bernard II de Coarraze. La seigneurie passa ensuite par héritage aux Castelnau-Laloubêre et fut vendue en 1603 à Antoine d'Incamps, seigneur d'Abêre en Vic-Bilh.£En 1674, Louis d'Incamps, marquis de Louvie, cède le château et sa seigneurie ainsi que les seigneuries d'Aast, Luquet, Séron, et Soumoulou, à Jérôme de Day, marchand de laine, puis trésorier général des finances de la couronne de Navarre. Le château est reconstruit en 1723. La famille de Day conserve cet héritage jusqu'à la Révolution. Pierre Joseph de Day-Gardères dit baron de Day (1760-1812), conseiller au Parlement de Navarre depuis 1779, sera le dernier seigneur des cinq communes. Il émigra pendant la Révolution en Espagne, ses biens furent séquestrés puis affermés de 1798 à 1800. L'inventaire établi en 1795 indique qu'il possédait des immeubles (maisons, champs, près, bois, moulins, à Soumoulou, à Gardères, à Séron, à Luquet, à Pau) estimés à 182.000 livres. Au château de Gardères est inventorié un riche mobilier, ainsi qu'une bibliothèque, une remise avec carosses, cabriolet, écuries, étable.£Après la Révolution, le château revient à la famille Day. Il passe par alliance aux Cazaubon-Lavedan, puis à Marie d'Olce de la Lande de Vic en Bigorre, le 10 Février 1846. L'édifice reçoit quelques modifications datable du début du 19e siècle (ajout de deux tourelles ?). Marie d'Olce vend le château aux enchères à la famille Baqué pour la somme de cinq mille quarante francs en Juillet 1904.£Le château est ensuite progressivement abandonné, oublié, pillé et squatté. Sa restauration est entreprise depuis 1999 par le propriétaire actuel. Le domaine agricole initial occupait probablement un vaste parcellaire de plan rectangulaire, ceinturé par des routes et chemins, qui s'étend au nord du château. Il a été réduit au jardin d'agrément et à l'ancien verger qui accompagnent aujourd'hui la demeure.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Secondaire : 1er quart 19e siècle

Le château est implanté sur le côté nord d'une vaste place-esplanade qui entoure l'église du village. Il est de plan rectangulaire, et présente en élévation, côté place, trois niveaux d'habitation à 7 travées d'ouvertures, sous un comble élevé couvert en ardoises. Deux tourelles terminées par un fronton percé d'un occulus, cantonnent la façade en avancée. Un fronton triangulaire percé d'un occulus surmonte les trois travées centrales. Côté jardin, en raison de la dénivellation du terrain, l'élévation nord présente une élévation à neuf travées sur deux niveaux seulement. Le même fronton triangulaire orné d'un occulus surmonte les trois travées centrales. Un ensemble de dépendance s'alignent sur le côté ouest de la parcelle : un bâtiment de communs, une basse-cour donnant accès à une grange couverte en charpente carennée, puis une petite chapelle, une arcature (ancienne orangerie ?), une écurie-sellerie at l'acien potager. Une cuisine traditionnelle avec pièces de service et puits intérieur occupent le rez-de-chaussée, accessible depuis les pièces nobles par un escalier à balustres de bois. Vestibule, salons, salle à manger, se succèdent en rez-de-jardin (deuxième niveau), le sol de ce niveau étant majoritairement en grandes dalles de marbre noir des Pyrénées. L'escalier se poursuit avec une rampe en bois sculpté de volutes. Cheminée et plafonds sont ornés d'un décor stuqué de style Régence.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en charpente
  • Techniques
    • menuiserie
    • décor stuqué

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO arrêté
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93 0447364 ; 6247336
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84 43.2803987314338, -0.111346585713804
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVR73_SCPMIDIPYR
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Gardères
  • IMP 20220321_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1997/07/07
  • Précisions sur la protection

    Château (cad. C 422) : inscription par arrêté du 7 juillet 1997£

  • Référence MH

Demeure des champs fidèle aux dispositions de la seconde moitié du 18e siècle. Ajout de deux tourelles au début du 19e siècle. L'escalier possède une rampe en bois sculpté de volutes.£ouvert au public

Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées