Dossier d’œuvre architecture IA48901372 | Réalisé par
  • inventaire topographique
demeure dite Les Cambous
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lozère - Saint-Germain-de-Calberte
  • Commune Saint-Étienne-Vallée-Française
  • Lieu-dit Les Cambous,
  • Cadastre 2024 H 384
  • Précisions
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    Les Cambous
  • Parties constituantes non étudiées
    bergerie, séchoir à châtaignes, magnanerie, grange, cour

Les Cambous est une ferme située à l'écart du centre de Saint-Etienne. Ce mas était composé de plusieurs bâtiments agricoles, aujourd'hui majoritairement en ruine, cerné par un mur de clôture. Des prés et des parcelles fruitières complétaient l'ensemble.

Plusieurs photographies de Gabriel Lafont, prises à la limite du 19e et du 20e siècle, montrent un mas et plusieurs bâtiments cernés par un mur d’enclos. Une grande treille s'étendait contre le mur de clôture dans le pré. La magnanerie des Cambous a aussi été illustrée par Gabriel Lafont : plusieurs clichés montrent l'encabanage des Cambous (casiers avec branches de bruyère nécessaires à la mue des vers à soie et à la fabrication de leur cocon) avec certains membres de la famille Estève, fermiers des Cambous à l'époque. Le fond de Gabriel Lafont est conservé par le Musée des Vallées cévenoles (30).

Nous ignorons la date d'abandon du manoir, mais en 2024, le domaine sert à la pratique équestre et musicales des sections ouvertes au collège de Saint-Etienne.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
  • Dates

La propriété des Cambous est située à l’entrée du sud de Saint-Étienne. Il s'agit d'un ensemble agricole composé de plusieurs bâtiments et d'un logis.

Ce mas est remarquable par sa demeure imposante : elle est l’une des rares possédant un toit à la Mansart couvert de lauzes. Le logis est imposant ; il possède trois niveaux surmontés par un étage de combles. Les façades crépies sont rehaussées de bandeaux peints soulignant les niveaux d’appuis et de linteaux des baies. Des fausses baies sont également simulées. La porte d’entrée possède un encadrement en pierre surmonté d’un larmier ; la menuiserie de porte et son imposte sont d’origine. Des chiens-assis ouvrent les combles.

La magnanerie conservée est faite d’une maçonnerie mêlée de schiste et de galets. Sa façade conserve un grand porche cintré donnant sur une cave voûtée d’arêtes (ancienne bergerie ou écurie) et des ouvertures droites en schiste au niveau de l’étage. Ces dernières sont scindées en deux par une lauze intermédiaire. Une porte cintrée a été repercée dans le milieu de la façade, peut-être lors du changement de destination du bâtiment. Ce dernier est couvert de tuiles plates utilisées dès la 2e moitié du 19e siècle. Plusieurs volets à cadre clouté pourraient dater au moins du 19e siècle.

  • Murs
    • schiste crépi
    • quartz
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit brisé en pavillon croupe brisée
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Techniques
  • Représentations

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Cécile FOCK-CHOW-THO, "Du côté de Saint-Etienne-Vallée-Française...", Patrimoines de Lozère n°10, Département de la Lozère, 2024.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD48_SPCG48
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM
  • IMP
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Conseil départemental de la Lozère
(c) Inventaire général Région Occitanie