Dossier d’œuvre architecture IA48901369 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Lieu-dit Hermabessière
  • Cadastre 2024 42 ZS 148
  • Précisions anciennement commune de Sainte-Colombe-de-Peyre ; nouvelle commune Peyre en Aubrac
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable à vaches, bergerie, four à pain, toit à porcs, rampe d'accès

La ferme fait partie du cœur originel du hameau. La construction, datable de la fin du 15e siècle -début 16e siècle pour les parties les plus anciennes, montre un agrandissement au 17e siècle. Selon les sources orales, les derniers habitants y ont vécu jusque dans les années 1960. Le bien est resté en l'état depuis.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle, 17e siècle

La ferme est entièrement en granite. Il s'agit d'un corps de bâtiment rectangulaire disposant d'un logis et d'une grange-étable, dotée d'un rampe maçonnée.

Le bâti d'origine date au moins de la fin du 15e siècle ou début du 16e siècle. Il s'agissait sans doute alors d'un seul bâtiment où cohabitaient hommes et animaux comme le suggère la présence d'un escalier droit en façade menant à l'étage. L'encadrement de la porte d'entrée est remarquable : il est composé de piédroits taillés en quart-de-rond, pénétrant dans un linteau orné d'une très belle accolade à gorges multiples. Cette porte est remarquable aussi bien par son esthétique que pas son ancienneté et son homogénéité. L'huisserie est aussi ancienne avec des panneaux à cadre clouté (17e siècle) : elle conserve aussi sa serrurerie ancienne et sa grosse clef. D'autres baies possèdent des encadrements chanfreinés et une portion du parement de la façade arrière pourrait également correspondre à cette phase de construction. Il s'agit d'un parement en moyen appareil de granite très bien assisé et régulier de belle facture.

L'intérieur du logis comporte un dallage en granite, plusieurs placards muraux, un évier en pierre avec une auge. Le plafond semble également conserver des éléments assez anciens (poutre moulurée, plancher). La particularité de la cheminée est d'être soutenue par une colonne ronde. Un tailloir en granite assure la transition entre la colonne et le linteau de la cheminée. Selon la propriétaire, le village compte au moins 3 exemples de ce type de cheminée, non rencontré ailleurs. Une cloison intérieure maçonnée (faite possiblement au 19e siècle) réemploie une porte droite comportant une moulure de gorge et aboutie par des congés bombés : elle peut dater du 14e ou du 15e siècle.

Au 17e siècle, la ferme gagne en ampleur et un corps de grange-étable est accolé à la façade ouest du logis primitif. Le porche de l'étable est droit et son encadrement orné d'un chanfrein abouti par un congé retourné. Le porche de la grange est couvert par un arc en anse-de-panier avec une clef à crossettes. Son encadrement est également chanfreiné et abouti par des congés retournés. Une rampe d'accès mène à ce porche d'étage et abrite un toit à porcs. Sa porte présente une facture du 17e siècle. Les parapets de la rampe sont toujours en place au niveau de l'étage. La toiture est soutenue par une série de corbeaux étroits datables également du 17e siècle. La totalité de la couverture est en lauzes de schiste.

Entre le 17e siècle et le 19e siècle, le logis est remanié. Des ouvertures sont percées, la façade est crépie, le mur arrière est repris et visiblement un fournil est installé côté est. Une cloison maçonnée est alors bâtie, condamnant une partie de l'évier intérieur. Le fournil est voûté : les claveaux sont très réguliers et la mise en œuvre de qualité. Possiblement au 19e siècle, une cloison en bois isole la partie salle à vivre du hall où est installé un escalier en bois menant à l'étage. Un ensemble de menuiseries est installé contre le mur nord : il comporte un placard, une comtoise, une alcôve et un placard d'angle installé entre la cheminée et la porte menant à l'étable. Le four à pain a été démonté au cours du 20e siècle et la maçonnerie rebouchée : il ne reste que les vestiges de son emprise au sol ainsi que quelques claveaux du cul-de four.

  • Murs
    • granite moellon crépi
    • granite moyen appareil
  • Toits
    schiste en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en charpente, cage ouverte
  • État de conservation
    mauvais état

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD48_SPCG48
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    porte
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Conseil départemental de la Lozère
(c) Inventaire général Région Occitanie