Dossier d’aire d’étude IA48901366 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Présentation de la commune de Saint-Etienne-Vallée-Française
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  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Lozère
  • Adresse
    • Commune : Saint-Étienne-Vallée-Française
      Cadastre : 1808 TA, G, C, D, E ; 1994 TA, G1, C2, D1, E

La commune de Saint-Etienne-Vallée-Française est l'une des plus étendues du département avec une superficie de 50.99 km². Son relief est relativement escarpé avec des dénivelés variant entre 194m et 925m d'altitude. Le point le plus haut se situe au niveau de la montagne de La Vieille Morte, à l'est, tandis que le point le plus bas se trouve au niveau du gardon de Saint-Etienne. La commune rurale se compose essentiellement de hameaux ou de mas isolés. La seule agglomération est le bourg de Saint-Etienne qui se trouve sur le tracé d'une ancienne draille et qui est actuellement traversé par le chemin de Stevenson. Le réseau de voies de communication est très important mais reprend les anciens sentiers permettant de passer de vallée en vallée. Le nord et le sud de la commune connaissent des climats relativement différents, le sud bénéficiant d'une douceur méditerranéenne plus franche que la moitié nord.

De nombreux vestiges archéologiques attestent de la fréquentation de ce territoire par les hommes dès le Néolithique (dolmen, tombes à coffres...). Peu de traces de constructions de la période antique, alors que plusieurs constructions conservent des états datables du Moyen-âge ou de la période moderne. Durement touchée par le conflit lors des guerres de Religion puis par la guerre des Camisards, la commune de Saint-Etienne connaît un essor économique notable grâce à l'éducation des vers à soie comme dans toutes les Cévennes, entre le 18e et le 19e siècle. La crise de la pébrine met un terme à cet essor même si chaque ferme poursuit cette activité jusqu'au milieu du 20e siècle en complément de la castanéiculture ou des cultures vivrières établies sur les terrasses. Le relief et les épisodes cévenoles ont contraint les hommes à construire de nombreux aménagements notamment pour canaliser et irriguer l'eau, mais aussi pour subvenir à leurs besoins en créant des terrasses artificielles.

L'étude de la commune a été effectuée en 2019 pour le bourg-centre, puis entre 2022 et 2023. L'enquête topographique a inclut un suivi de travaux effectués sur le parvis de l'église où des tombes à coffre ont été découvertes. Trois petits gobelets en céramique ont été retrouvés et pourraient dater ces structures du Haut Moyen-âge (antérieur au Xe siècle).

L'enquête a été faite en présence de deux conseillères municipales, et avec l'aide d'habitants, pour certains assez âgés ayant vécu la 2e guerre mondiale (Josette Salles ep. Philip) et d'érudits locaux (Jean Imbert).

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
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