Dossier d’aire d’étude IA48102749 | Réalisé par
  • inventaire topographique
présentation de la commune des Bondons
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  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

La commune des Bondons est l'une des plus riches de France en terme de vestiges préhistoriques. Elle compte, en effet, plusieurs menhirs plantés le long d'axes de circulation millénaires. Ces bornes, situées généralement en bordure de plaines, sont isolées ou groupées ; elles indiquent fréquemment une direction à suivre et pourraient être liées aux premiers parcours transhumants qui rythment la vie de ces montagnes. Des murailles de soutènement de terrasses, des "cazelles" (refuge pour berger) et de" jasses" (bergeries d'altitude) structurent l'ensemble du paysage pour le rendre propice à l'évolution des animaux et des hommes. La transhumance estivale est la seule activité qui a favorisé le développement de ce territoire.£Bien que certains racontent que le village des Bondons soit le seul à être resté totalement catholique au cours des Guerres des Religion et après, les sources prouvent qu'un temple avait été édifié aux Bondons mais qu'il fut détruit au 17e siècle.£Au 19e siècle, l'économie de la commune reposait sur le fourrage, les céréales et surtout la location des estives sur le plateau. Dans la partie méridionale, on cultivait surtout des fruits (pommes, poires, cerises, prunes) mais on procède aussi à la récolte des châtaignes, des noix et du miel. Si la transhumance des ovins est toujours d'actualité et l'élevage des bovins représente, à présent la principale activité. Quelques mines ont également été exploitées (alquifous et plomb argentifère).

Le territoire de la commune s'étend des hauteurs du Mont Lozère au bord du Tarn. Le terrain très dénivelé et la rudesse des hivers longs et rigoureux rendent ce territoire particulièrement difficile. La partie haute de la commune se développe sur la Cham des Bondons, plaine soumise aux vents, tandis que la partie basse se niche dans les creux du versant montagneux à proximité des cours d'eau. L'altitude varie de 600 m à 1569 m sur un territoire qui se développe sur 45,54 m². Le site des puechs d'Alègre et de Mariette, qui domine la plaine des Bondons, possède une renommée régionale.£Plusieurs hameaux (Ruas, Les Badieux, Monteils, Malaval et Malbosc étant les plus importants) et fermes isolées sont dispersés sur le territoire. La population, atteignant 1039 habitants en 1806, était relativement stable jusqu'à la 1ère guerre mondiale (entre 800 et 950 habitants en moyenne). Elle n'a fait que diminuer au cours du 20e siècle pour stagner autour des 140 habitants dans les années 2010 (143 habitants en 2014).

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Monographies communales, 1862, 1874 (côte 1T 681-28) Archives départementales de la Lozère
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
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  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD48_SPCG48
  • VALID accessible au grand public ; non validée
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
Date(s) d'enquête : 2016; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental de la Lozère