Le hameau du Magistavols se trouve sur un versant à  pente forte dans les vallées cévenoles. C'est un hameau caractéristique de l'architecture cévenole avec son appareillage en schiste. Une place centrale est aménagée. Plusieurs rues sont caladées en schiste. On y trouve de nombreux logis ainsi que des clèdes et des bergeries réaménagées en gîtes. Les constructions s'élèvent, pour la plupart, sur trois niveaux : cave en rez-de-chaussée, premier et deuxième étages en logis et troisième étage en fenil accessible de plein pied à  l'arrière du bâti car construit dans la pente. Les toits sont charpentés en bois de châtaigniers et couverts en lauzes de schiste. Par ailleurs, plusieurs baies comportent un linteau en bois de châtaignier accompagné d'un arc clavé pour décharger ce dernier. Un larmier en schiste protège très souvent le linteau des baies. Quelques habitations présentent un enduit de mortier badigeonné au lait de chaux.

Une plaque commémorative placée sur un mur indique: "Ici est né vers 1647 Pierre-Esprit Séguier premier chef des camisards brulé vif le 12 août 1702 au Pont de Montvert". La plaque est signée " 250e anniversaire Musée du Désert 1952".

Au nord-est du hameau, une fontaine a été restaurée par le Parc national des Cévennes. Partiellement bâtie en schiste et adossée directement au rocher, elle est toujours en état de fonctionnement et comporte une charpente en bois de châtaignier. Le village est assez bien restauré dans son ensemble, essentiellement pour des gîtes. Deux habitants y résident à  l'année.