• étude d'inventaire
four à chaux dit Four à chaux du Villaret
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lozère - Le Pont-de-Montvert
  • Commune Pont de Montvert - Sud Mont Lozère
  • Lieu-dit le Villaret
  • Cadastre 1813 H 554  ; 1985 H 307
  • Précisions anciennement commune de Le Pont-de-Montvert
  • Dénominations
    four à chaux
  • Appellations
    dit Four à Chaux du Villaret
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, remise

Un premier four à chaux est bâti au Villaret en 1868 par Molines Victor. Entre 1885 et 1889, Molines Vincent est déclaré comme exploitant un four à chaux. La tradition orale signale que Moline Ernest, agriculteur, fabriquait encore occasionnellement de la chaux dans les années 1920. La pierre calcaire prise au voisinage était cuite avec du bois de la montagne du Bougès ou du charbon de La Grand-Combe (Gard) apporté par charrettes. Il semble avoir existé au moins deux fours dont le dernier à avoir fonctionné, détruit, au bord de la route, à l'extérieur du bâtiment. Campagne de restauration en cours en 1999.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1868, daté par source, daté par tradition orale

Four proprement en partie encastré dans le versant, précédé d'une halle avec une remise à usage mixte de magasin de chaux, d'abri pour les charrettes et d'écurie. Au-dessus aire et petit bâtiment ruiné de dépôt des pierres. Toit en lauzes de micaschiste en extrados de voûte en pierre calcaire. La carrière située à côté est plus récente bâtie : 120 m2.£Ce four à chaux est situé en bord de route. Il est construit sur une pente douce de façon à avoir deux niveaux d'accès de plain-pied. Il possède un plan rectangulaire et est voûté par des arcs en plein cintre et en berceau brisé. Le niveau le plus haut est un petit four (1 m de diamètre destiné à bruler le charbon). Il donne sur le bâtiment bas consacré au stockage. Une aire cernée par des murs située au-dessus du four indique l'existence d'un autre bâtiment auquel était accolée l'aire stockage du bois de chauffe. Le four de chauffe était abrité dans un autre bâtiment dont il ne reste rien.

Fonctionnement : après avoir prélevé les pierres sur le terrain, elles étaient entreposées sur l'aire de stockage pour être séchées. On les transférait ensuite dans le four. On construisait une voûte en pierre sous laquelle on mettait le feu. Quand la voûte se resserrait la pierre était cuite. Après cuisson, les blocs de chaux vive étaient récupérés par la voûte intermédaiire et placés à l'abri avant d'être évacués.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    micaschiste en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, étage de soubassement
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis massé
  • Typologies
    rectangulaire
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    parc naturel national
Image non consultable
Date(s) d'enquête : 1993; Date(s) de rédaction : 1999, 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental de la Lozère