Dossier d’œuvre architecture IA48000095 | Réalisé par
Darnas Isabelle
Darnas Isabelle

Aujourd'hui conservatrice des antiquités et objets d'art de la Lozère

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  • patrimoine industriel
  • étude d'inventaire
filature de soie dite Filature Lafont
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental de la Lozère
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lozère - Le-Collet-de-Dèze
  • Hydrographies Le Gardon
  • Commune Saint-Étienne-Vallée-Française
  • Adresse rue de la Filature
  • Cadastre 1830 H 448  ; 1969 E 254  ; 2023 H 254
  • Précisions
  • Dénominations
    filature
  • Précision dénomination
    filature de soie
  • Appellations
    dite Filature Lafont
  • Destinations
    hangar, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, chaufferie, entrepôt industriel

Filature construite en 1872 par Lafont Alfred ; passée vers 1900 à son fils, Alfred également, puis à Lafont Georges en 1923 ; activité interrompue fin octobre 1936 mais équipement de filature conservé jusque vers 1970 par Arcas Miguel, époux Lafont (propriétaire à partir de 1963) ; vers 1990 transformation en immeuble avec création d'un plancher à mi niveau, fermeture de la partie supérieure des baies plein-cintre et ouverture de fenêtres rectangulaires au-dessus. 1872 chaudière de 3, 88 m3 fabriquée par Itor à Alès, Gard, et machine à cylindre fixe vertical de 2 Ch, 40 bassines ; 1874 passage à 40 bassines ; 1884 chaudière à foyer intérieur de 5 m de long et 1, 4 de diamètre.

L'activité se réduit considérablement à partir de 1930 mais elle persiste néanmoins pendant une vingtaine d'années. La filature ferme définitivement en 1956 (confirmé par sources orales et écrites - bulletins de salaire datant de 1955).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1872, daté par source
    • 1956, daté par source

Bâtiment d' atelier avec baies plein-cintre, encadrements et impostes en brique, actuellement en partie murées et surmontées de petites fenêtres rectangulaires oblongues ; chaufferie et coconnière accolées côté ouest, baies rectangulaires remaniées. Surface bâtie en m2 : 332.

Une photographie de la fin du 19e siècle ou début du 20e siècle faite par Gabriel Lafont montre les ouvrières devant la façade sud du bâtiment. Le cliché en noir et blanc est conservé au musée des vallées Cévenols à St-Jean-du-Gard (30). Le bâtiment était associé à une autre coconnière construite sur la route menant à Sainte-Croix nommé "La coconnière".

  • Murs
    • schiste
    • galet
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Énergies
    • énergie thermique
    • produite sur place
  • Typologies
    plein-cintre ; rectangulaire oblongue
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Cécile FOCK-CHOW-THO, "Du côté de Saint-Etienne-Vallée-Française...", Patrimoines de Lozère n°10, Département de la Lozère, 2024.

  • Jean-Noël PELEN, Daniel TRAVIER, "L’image et le regard : les Cévennes et la photographie, 1870-1930", Montpellier, Les Presses du Languedoc, 1993, 341 p.

Date(s) d'enquête : 1988; Date(s) de rédaction : 1991, 2024
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental de la Lozère
Darnas Isabelle
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