La parcelle accueille un immeuble qui se développe sur plusieurs niveaux, selon un léger plan en U, autour d'une cour intérieure déportée vers le sud, commune avec la parcelle CD 110 et qui a été bâtie au premier niveau. Les diverses ailes montrent une conservation très variable des vestiges. Ainsi, pour l'aile ouest sur rue, la façade ne comporte que des baies couvertes en arc surbaissé datables du 19e siècle (en pierre pour les deux premiers niveaux, en briques au second étage), et les caves, inaccessibles, possèdent des berceaux plein cintre en moellons et des portes en pierres de taille, qui pourraient être médiévaux, sans certitude. Seule la façade arrière de cette aile, sur cour, possède une maçonnerie de briques de module médiéval où se lisent des arcs de fenêtres hautes.£L'aile centrale ne comporte que l'escalier desservant les étages, mais celui-ci est assis sur l'extrémité des caves ouest, et le mur oriental de l'aile centrale comprend en sous-sol, une maçonnerie de blocs de calcaire froid liée à un arc brisé extradossé non chanfreiné (12e siècle ?) : à l'intérieur de celui-ci s'est inscrite une porte en briques couverte d'un arc brisé et chanfreinée (13e siècle ?), qui peut être mise en relation avec la baie de même profil présente au sommet du même mur au niveau des combles. Ce même mur, sur la cour intérieure, présente au second étage des amorces d'arc en pierre qui pourraient être contemporains, ainsi que des reste de décor£L'aile orientale, enfin, est trop cloisonnée au niveau des caves pour laisser voir des vestiges anciens, mais la façade arrière livre un chaînage d'angle en blocs de calcaire qui se développe en un épaulement massif montant sur trois niveaux, à l'angle sud-est, le tout lié à un vaste arc à faible chanfrein (7cm) en claveaux réguliers de calcaire froid (13e siècle ?). Aux étages, ce même mur montre une maçonnerie de briques médiévales intégrant encore des vestiges de décors de type rosace, à forte mouluration (14e siècle ?).