La parcelle comprend deux parties distinctes, à savoir un escalier en béton de la fin du 20e siècle dans la partie sud, et un bâtiment en grande partie médiéval au nord. Le bâtiment nord possède une façade orientale massivement en briques, où, malgré les repercements de baies rectangulaires à cadre de béton, se lisent les emplacements d'anciennes fenêtres médiévales (géminées ?) ; le rez-de-chaussée de la même façade comprend une porte d'entrée couverte en arc brisé (claveaux assez réguliers de calcaire froid) et chanfreinée (13e siècle ?). La façade nord montre une maçonnerie de briques médiévales jusqu'aux derniers niveaux, et comprend en partie basse une fenêtre de briques couverte en arc brisé, et chanfreinée (13e siècle ?). A la liaison entre ces deux façades, un chaînage d'angle en gros blocs de calcaire froid indique la contemporaneité de l'ensemble.

L'escalier, extérieur, dessert en partie les étages de l'immeuble de la parcelle CD 436, et permet également de racheter la différence de niveau entre la rue du Château du Roi et la rue du Four Sainte-Catherine, sur laquelle il est ouvert par une porte récente (20e siècle). On voit que cet escalier est venu s'intégrer dans un espace resté non bâti très tard (c'est encore le cas en 1812), et qui a dû jouer le rôle de cour arrière à la communication complexe, car il s'appuie sur des murs montrant plusieurs ouvertures médiévales : on voit notamment un grand arc chanfreiné dans la paroi est du mur de cage (contre la parcelle CD 108), un grand arc en briques médiévales sur la paroi nord (lié au bâtiment nord, mais peu précisément datable). Parallèlement, l'escalier obture en partie divers éléments d'architecture de la façade arrière de l'immeuble de la parcelle CD 436, notamment un arc chanfreiné en claveaux réguliers de calcaire froid (13e siècle) correspondant au rez-de-chaussée de la parcelle CD 436, et lié à un chaînage de gros blocs de calcaire froid, qui se développe en un contrefort extérieur, autour de l'angle sud-est (13e siècle ?).