• inventaire topographique
demeure dite des Comtes d'Armagnac
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Ville de Cahors
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cahors centre
  • Commune Cahors
  • Lieu-dit îlot 55
  • Adresse 125 rue Fondue Haute
  • Cadastre 1812 N 866, 874, 879 ; 2008 CD 165
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    Domaine des Comtes d'Armagnac
  • Parties constituantes non étudiées
    communs

Les deux parcelles constituant l'ensemble répondent à des chronologies différentes : la première installation détectée date du milieu du Moyen Age (13e siècle ?) pour les bâtiments les plus au nord (parcelle CD 178), mais seulement de la fin du Moyen Age pour les bâtiments les plus au sud (parcelle CD 165). La possession du domaine par la famille d'Armagnac dès le 17e siècle semble inaugurer une vaste reprise en main des bâtiments, avec un corps de logis principal où est érigé un vaste escalier classique, et sans doute déjà les trois étages (mirandes sommitales du 17e siècle), mais aussi l'érection du portail rue des Trois Baudus et sans doute de la tourelle d'escalier de la cour sud-est.£Si les bâtiments principaux sont massivement repris au 19e siècle (jusqu'à la fin du siècle), c'est aussi à cette époque que sont ajoutés les bâtiments de dépendances.

  • Période(s)
    • Principale : Fin du Moyen Age
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 19e siècle

La parcelle de plan irrégulier accueille plusieurs bâtiments, à savoir deux bâtiments principaux à étages à l'extrémité orientale du terrain, et trois dépendances éparses plus basses dans différents angles de la moitié ouest de la parcelle. Les deux bâtiments orientaux sont dotés d'étages de soubassement qui rachètent la déclivité naturelle en direction du sud-est et de la rue des Trois Baudus ; ils sont de plus porteurs d'une décoration plus recherchés, et ont dû servir de logis de maître ou de maisons bourgeoises à la fin du 19e siècle. Accolés, ils s'organisent selon un grossier plan en L autour de la cour sud-est d'altitude plus basse et qui communique avec le portail donnant sur la rue des Trois Baudus : ce portail, datable du 17e siècle, mène à cette cour d'importance moindre, qui n'est entourée que des façades secondaires des bâtiments, les façades principales regardant vers l'ouest en rez-de-jardin.£La partie nord-est du L est un bâtiment de large emprise, lui-même à plan en U, accrochant deux pavillons en saillie autour d'une aile centrale d'axe nord-sud. Les baies y sont toutes très simples (rectangulaires) et non décorées, on note seulement la présence d'un balcon à garde-corps de fonte au premier étage. A l'intérieur des niveaux supérieurs, les quelques aménagements un tant soit peu remarquables (cheminées, voûtes d'arêtes) sont du 19e siècle. En revanche l'étage de soubassement contient des caves où se lisent des éléments médiévaux : dans la cave sud, deux grands arcs surbaissés chanfreinés d'axe est-ouest associés à des baies ébrasées ; dans la cave nord, un vaste berceau plein cintre réalisé en briques modernes (sans doute contemporain des reprises hautes du 19e siècle), mais assis sur une base de murs en pierre, et cerné par deux murs en briques médiévales comprenant diverses baies médiévales. Les formes des arcs et des baies médiévales orientent plutôt sur une datation de la seconde moitié du Moyen Age (après la fin du 13e siècle ?). La façade sud de ce bâtiment nord-est montre que les briques médiévales montent au moins jusqu'au premier étage : à ce niveau, on retrouve de fait au nu intérieur des traces de décor peint en faux-appareil, peut-être de la fin du Moyen Age.£Le bâtiment oriental sud constituant l'autre barre du L montre à l'ouest une façade associant briques et pierre calcaire blanche, avec un décor assez néo-classique à base de bossages et de pointes de diamant, datable peut-être du Second Empire. La façade arrière est très simple, presque entièrement en briques, et on note une rupture verticale indiquant que le dernier tiers sud du bâtiment (contre la parcelle CD 166) a dû être réalisé dans un second temps, mais dans un style analogue. A l'angle entre les deux ailes se développe sur la cour arrière une petite tour d'escalier en saillie, dont les baies, très érodées, montrent l'emploi de pierres de taille de calcaire blanc, utilisé à Cahors à partir de l'époque moderne : cette tour a dû abriter un escalier en vis disparu, la cage étant couverte d'une petite voûte d'arêtes conservées, le tout étant peu précisément datable (période moderne ?).£Les dépendances éparses se composent d'un bâtiment à étage dans un angle nord-ouest de la parcelle, accolé à une remise basse dotée d'un seul niveau, ainsi que d'un ancien bâtiment à étage contre le flanc sud du terrain, aux ouvertures très simples et fonctionnelles. Une ancienne construction, apparemment d'un seul niveau, reste à l'état de ruine contre le flanc sud de la parcelle, près du portail d'entrée sur la rue Fondue Haute. L'ensemble des dépendances date manifestement du 19e siècle, de même que le portail sur la rue Fondue Haute, d'un style néo-classique très sec. Il reste à préciser la relation de cet ensemble avec les bâtiments plus fastueux de la parcelle CD 178 (IA46111022). Noter aussi qu'une surveillance archéologique a révélé l'existence, en avant du portail du 19e siècle sur la rue Fondue Haute, d'une construction, arasée lors de la mise en place de cet accès, et dont on n'a retrouvé que les deux murs porteurs dans l'axe de la rue (rapport ci-joint).

  • Murs
    • brique
    • calcaire
    • métal
    • fonte
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • ornement géométrique
    • ornement végétal
  • Précision représentations

    décor peint médiéval et plafonds peints

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS INTERET GENERAL : caves médiévales, maison bourgeoise et dépendances du 19e siècle ; GROS-OEUVRE : maçonneries de la seconde moitié du Moyen Age, portail du 17e siècle ; ELEMENTS REMARQUABLES : décor peint de faux-appareil médiéval
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre repérée ; fiche immeuble
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVC46042_SPCAHORS
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI IA46111022
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Sites de protection
    secteur sauvegardé
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011