Dossier d’œuvre architecture IA46107720 | Réalisé par
Cadot Fabien (Contributeur)
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Causse et Vallées
  • Hydrographies Lot
  • Commune Larroque-Toirac
  • Adresse 863 le Bourg
  • Cadastre 2023 B 863, 862, 861  ; 1811 B 843
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    remise, grange, atelier, pigeonnier

D'après le plan cadastral de 1811, la ferme serait à cheval sur deux parcelles, l'une réduite (parc. 1811 B 840), l'autre très vaste (parc. 1811 B 843). Aucune construction n'y figure en 1811. L'ensemble serait construit au cours du 19e siècle à partir d'une maison datée de 1827 (date portée). il s'agit d'une maison en hauteur comportant deux fenêtres, une porte piétonne centrale, un pigeonnier placée à l'extrémité et un étage de soubassement servant de cellier. Cette maison est ensuite agrandie vers le nord-est. L'absence de seconde porte piétonne suggère un agrandissement et non la construction d'une maison mitoyenne. Le registre des augmentations et diminutions du cadastre confirme cette agrandissement qui aurait eu lieu en 1876 par David Pradié (parc. 1811 B 840). L'extension de la maison vers l'arrière serait plus tardive, probablement au 20e siècle.

Le cadastre indique aussi la construction d'une maison en 1882 par Antoine Daynac sur la vaste parcelle (parc. 1811 B 843). Cette nouvelle maison serait la maison voisine actuelle (parc. 2023 B 742) qui porte la date de 1882.

Les deux granges, non datées précisément, seraient construites au cours du 19e siècle. La plus petite pourrait remonter au 2e quart du 19e siècle, comme de la maison, cependant elle a été très remaniée. La seconde construite à l'écart pourrait être contemporaine de l'agrandissement de 1876, elle présente un aspect commun aux granges du dernier quart du 19e siècle.

L'atelier, sans grand intérêt architectural, serait très postérieur, probablement du dernier quart du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , date portée
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle , daté par travaux historiques
  • Dates
    • 1827, date portée
    • 1876, daté par source

Située aujourd'hui le longs de la route départementale, la ferme est composée d'une maison avec pigeonnier, de deux granges, d'un puits et d'un atelier.

La maison comporte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. Un pigeonnier surmonte l'élévation antérieure, en position centrale bien qu'à l'origine il constituait l'angle de maison.

La première partie de l'élévation antérieure (gauche) est percée par deux fenêtres à feuillures encadrant une porte piétonne centrale au rez-de-chaussée. La date de 1827 est inscrite sur le linteau de cette porte. Le niveau est accessible par un perron maçonné doté de garde-corps en fer forgé (dissimulés par la végétation). A côté de ce perron, une porte charretière voûtée en anse de panier permet l'accès à l'étage de soubassement. Le pigeonnier, plus élevé, est percé d'un jour qui est protégé par un larmier, servant également de plateforme d'envol.

La seconde partie de l'élévation antérieure, à droite du pigeonnier, est simplement percée de deux fenêtres au rez-de-chaussée surélevé et d'une porte charretière voûtée en arc surbassé pour l'étage de soubassement.

L'élévation postérieure d'origine a été complètement occultée par l'ajout d'un corps au 20e siècle, sans intérêt.

Les maçonneries de gros-œuvre est en moellons de calcaire, recouvertes d'enduit sur la partie ancienne de la maison. Les pierres de taille utilisées pour les encadrements d'ouvertures et les chaînes d'angle sont laissées apparentes. Une seule toiture à croupe abrite l'ensemble de la maison, à fortes pentes, elle est couverte de tuiles plates en partie supérieure et en tuiles mécaniques pour les coyaux. Le pigeonnier, plus élevé dispose de sa propre toiture à croupe. Des épis de faîtage terminent l'édifice.

Une première grange, située en arrière de la maison, a été remaniée : elle a perdu son pignon et prend aujourd'hui l'aspect d'une remise ou d'un hangar agricole. Un puits est accolé à son élévation sud-ouest. La seconde grange beaucoup plus imposante, est élevé en écart au nord-est de la maison. Elle est percée d'une porte d'étable et d'une grande porte charretière voûtée en arc surbaissé. Les bouts de solives visibles dans la maçonnerie indiquent un niveau supérieur servant de fenil. Elle est couverte par une toiture à longs pans de tuiles mécaniques avec coyaux.

Un atelier, datant du 20e siècle, est accolé à l'élévation nord-est de la maison.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate, tuile mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    type C : maison avec étage de soubassement et rez-de-chaussée surélevé
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • AD Lot, 3 P 1212 : Cadastre Larroque-Toirac, registre des augmentations et diminutions à partir de 1868.

  • AD Lot, 3 P 1211 : Cadastre Larroque-Toirac, registre des augmentations et diminutions à partir de 1882.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie
Cadot Fabien
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.