Dossier d’œuvre architecture IA46107716 | Réalisé par
Cadot Fabien (Contributeur)
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

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  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
pigeonnier dit le fauconnier du château
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Causse et Vallées
  • Hydrographies Lot
  • Commune Montbrun
  • Lieu-dit
  • Adresse
  • Cadastre 2023 D 49  ; 1811 B3 943
  • Dénominations
    pigeonnier
  • Appellations
    fauconnier

Ce pigeonnier, appelé « le fauconnier », serait lié au château de Montbrun. La mise en œuvre de sa maçonnerie suggère une construction à l’époque moderne.

Isolé du château, le pigeonnier a probablement été dissocié de l’ensemble lors de sa vente à la Révolution. Il est la propriété d’un cultivateur voisin, Pierre Cournède, en 1811 puis sera racheté par la famille Jammes au cours du 19e siècle qui prend également possession du château. Malgré les ventes successives en 1965 et 2013, le château et son pigeonnier sont restés liés. Le château est délaissé aux 18e set 19e siècles par ses propriétaires successifs, la construction d'un pigeonnier serait improbable à cette période. Une construction autour du 16e siècle semble plus censée.

Un lanterneau ouvert par des baies en plein cintre surmontait la toiture, il est visible sur des photographies anciennes et des cartes postales des années 1960.

Le monogramme "YY" placé au-dessus de la porte semble être un remploi et n'a pas été identifié à ce jour.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)

Ce pigeonnier est isolé à l’extrémité ouest du village, sur une parcelle très escarpé du versant nord de la vallée. De plan carré, il est bâti en moellons de calcaire à assises irrégulières, les blocs sont parfois de grande taille notamment en partie supérieure. Un larmier parcourt les murs extérieurs en partie haute afin de protéger les pigeons des rongeurs.

Bien qu’en ruine, les traces en négatif indiquent deux niveaux d’élévation. En effet, une poutre et les trous de poutres suggère un niveau de plancher séparant le rez-de-chaussée utilitaire et la partie supérieure réservée aux pigeons. Aucun trou de boulin n’est visible dans la maçonnerie suggérant un dispositif d’entrée par un lanterneau au sommet de la toiture. Cette toiture en lauze calcaire a presque entièrement disparue, elle était posée en tas de charge et dissimulait une voûte en pierre dont on devine les départs dans les angles Nord-Est et Sud-Est.

Les murs intérieurs et extérieurs étaient recouverts d’enduits aujourd’hui très altérés, l’élévation Sud en conserve une grande partie et conserve un décor de faux-appareil qui ornait auparavant toute l’enveloppe extérieure du pigeonnier. 

Enfin, une porte piétonne permet l’accès au rez-de-chaussée par l’élévation Est. Cette dernière comporte des ajouts de brique indiquant son remaniement. Au-dessus est ajouté un cartouche portant des inscriptions non identifiées dont le monogramme "YY".

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    calcaire en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvrements
    • roche en couvrement, en tas de charge
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • monogramme
  • Précision représentations

    Monogramme "YY" encadré par deux S barrés "$"

  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2023
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie
Cadot Fabien
Cadot Fabien

Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.

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