La ferme est composée d’une maison en hauteur, d’une grange en superposition, d’un four à pain, et de plusieurs remises agricoles contemporaines. 

Aujourd’hui, la maison comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît. Cependant, l’observation des élévations extérieures et de l’aménagement intérieur indique de profondes transformations de cette maison. L’étage de soubassement conserve un évier, un potager au côté de traces noircies sur le mur qui pourraient attester la présence d’une ancienne cheminée. Ces équipements domestiques semblent indiquer un premier noyau d’habitation à ce niveau. La porte piétonne à deux vantaux est surmontée d’un arc segmentaire. Son piédroit gauche est en partie masqué par le perron maçonné ajouté postérieurement. L’ajout de ce perron dissimule les potentielles traces de remaniement de la façade : était-ce une maison avec rez-de-chaussée et étage ou bien une maison en rez-de-chaussée qui a été surélevée postérieurement ? Le doute n’a pas été levé. En revanche, on peut affirmer que la salle commune a été déplacée du premier au second niveau, créant ainsi un logis en hauteur. L’étage de soubassement est devenu par la suite un cellier. La maison connaît aussi un agrandissement vers l’ouest sur deux niveaux d’élévation. Cette transformation est visible par la présence d’une ancienne chaîne d’angle sur l’élévation principale, au sud.

Les murs de la maison sont construits en moellons de calcaires tandis que la pierre de taille est réservée aux encadrements d’ouvertures et aux chaînes d’angle. Les enduits ont en grande partie disparu. La toiture à deux longs pans de tuiles plates est agrémentée de deux demi-croupes et de coyaux.

La grange utilise la pente naturelle du terrain pour créer un étage de soubassement ouverte au sud par une porte d’étable au linteau de bois, une porte piétonne et une grande porte charretière contemporaine. Le rez-de-chaussée surélevé est percé en son pignon Est par une porte charretière en anse de panier. La toiture à fortes pentes et demi-croupe et coyaux est couvertes de tuiles mécanique. Les édicules, contre l’élévation nord sont construits en parpaing et couvert d’appentis.