Dossier d’œuvre architecture IA46107665 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
ferme
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Arcambal
  • Lieu-dit Pasturat
  • Adresse route du Causse de Pasturat
  • Cadastre 1812 B2 257, 258, 259  ; 2017 B 325
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, citerne

Des bâtiments figurent au même emplacement sur le plan cadastral de 1812 cependant ils ne semblent pas correspondre aux bâtiments actuels. La ferme de 1812, appartenant à Pierre Marquès, constituée d'une maison, d'une grange et d'une étable a été considérablement transformée ou plutôt reconstruite. La maison pourrait conserver un noyau plus ancien mais elle est modifiée en 1868 par Jean Marquès. La datation est justifiée par le cadastre et la date inscrite sur le linteau de la porte piétonne. Deux avant-corps sont venus s'accoler à l'élévation antérieure, postérieurement à cette date.

La grange serait entièrement reconstruite au cours du 19e siècle. Une date portée, difficilement déchiffrable, "189[?]", suggère une construction dans le dernier quart du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source, date portée
    • Principale : 4e quart 19e siècle , date portée
    • Secondaire : 18e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1868, date portée, daté par source

La ferme à éléments distincts est constituée d'un logis, d'une grange, d'une citerne. Elle est clôturée par des murs en pierres sèche et est accessible par un portail en fer forgé tenu par deux piliers en pierre de taille avec bossage, corniche et chapiteau.

Le logis comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un comble à surcroît. Deux avant-corps sont accolés à l'élévation antérieure formant deux ailes encadrant la porte piétonne centrale. Les traces d'ancienne chaîne d'angle sont encore visibles sur l'élévation sud-est. L'élévation postérieure conserve une pierre d'évier en débord au niveau du rez-de-chaussée surélevé.

Les enduits très altérés laissent apercevoir la maçonnerie en moellons de calcaire de la maison. Sur l'élévation sud-est, des reprises en briques suggèrent un remaniement des ouvertures. Le toit à croupe en tuiles mécaniques a été prolongé au sud-ouest pour abriter les deux avant-corps et l'entrée de la maison.

La grange est en superposition, le niveau inférieur est accessible depuis trois portes charretières percées dans le mur sud-est tandis qu’un autre porte charretière ouvre le niveau supérieur par le pignon sud-ouest. La toiture asymétrique en tuiles creuses suggère une extension de la grange vers le sud-est formant un hangar.

Enfin, une citerne est construite entre les deux bâtiments.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique, tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Typologies
    type C : maison avec étage de soubassement et rez-de-chaussée surélevé
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Lot, 3 P 45 : Cadastre 19e siècle, commune d'Arcambal, registre des augmentations et diminutions.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie