Dossier d’œuvre architecture IA46107637 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, vallée du Lot de Cahors à Capdenac
demeure dite Majorat de Mirandol
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Arcambal
  • Lieu-dit Galessie
  • Adresse 24 rue du Roucatel
  • Cadastre 1812 D1 76, 80, 81, 82  ; 2023 D 23
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    Majorat de Mirandol
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, clôture, pigeonnier

La demeure faisait partie d'un vaste ensemble qui remonterait au 18e siècle. Il comprenait la maison de maître, deux chais, une grange et une seconde maison. En 1812, elle est la propriété de Mme Fabre, veuve Mirandol, puis aux descendants dont Louis de Mirandol. Ce dernier transforme la seconde maison en bâtiment rural en 1869 (parc. 1812 D1 81).

La propriété est appelé le Majorat de Mirandol, ce terme désigne un bien inaliénable attaché à un titre de noblesse. Ce statut de majorat apparaît en 1808 (décret) afin d'éviter le morcellement des propriétés lors des partages successoraux. Sur demande et pour deux générations, ce système ne séduit pas l'ancienne aristocratie et la bourgeoisie, elle prend fin dès 1849. L'appellation de "Majorat de Mirandol" fait donc référence à une ancienne pratique, volonté de la famille de Mirandol de conserver unies ses propriétés. Cette famille détenait de nombreuses propriétés à Arcambal dont le moulin de Galessie et une tuilerie.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , daté par travaux historiques
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , datation par source

La demeure aux allures de maison de maître est inscrite au centre d’une vaste parcelle arborée et clôturée. La propriété est accessible par un portail chanfreiné au sud-ouest de la parcelle. La maison comporte un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble ajouré par une lucarne. Le rez-de-chaussée est utilitaire, les pièces d’habitation sont aménagées à l’étage desservie par un escalier extérieur maçonné.

Les enduits dissimulent la probable maçonnerie en moellons de calcaire. La pierre de taille est réservée aux chaînes d’angle et aux encadrements d’ouvertures. Ces dernières sont surmontées par un linteau segmentaire. Une toiture à croupes, couverte de tuiles creuses abrite l’édifice.

La maison est accompagnée d’un pigeonnier-tour coiffée d’un toit à un pan de tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    type B : maison en rez-de-chaussée et 1 étage ou +
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Documents d'archives

  • AD Lot, 3 P 51 : Etats de section du cadastre de 1812, commune d’Arcambal.

  • AD Lot, 3 P 45 : Cadastre 19e siècle, commune d'Arcambal, registre des augmentations et diminutions.

  • AD Lot, 3 P 45-47 : Cadastre, commune d'Arcambal, matrices du 19e siècle.

Périodiques

  • Hilaire (Jean), "Vivre sous l’empire du Code civil : les partages successoraux inégalitaires au XIXe siècle", Bibliothèque de l'École des chartes, Année 1998, 156-1, pp. 117-141.

    p. 129-131
Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022, 2024
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie