Présente sur le plan de 1812, cette maison pourrait s'apparenter à un manoir doté de tours-pigeonniers et de plusieurs corps de logis. La porte de l'élévation ouest conserve un linteau à arc en accolade et un blason meublé d'un cep de vigne. Sa construction pourrait remonter au 16e ou au 17e siècle.
L'édifice a cependant été remanié au cours des 18e et 19e siècles. Près de l'angle sud-ouest qui est en partie chanfreiné, se trouve les ruines d'un édicule (tour ?). Un corps en pan de bois est ajouté dans le prolongement de l'élévation sud. Une terrasse y est accolée, elle est présente dès 1841 selon le plan d'établissement de la route n°13 allant de Cahors à Figeac.
Une remise est ajoutée au nord, à la fin du 19e ou au début du 20e siècle car elle ne figure ni sur le plan d'alignement de 1861 ni dans les demandes d'alignement conservées qui traitent les autorisations de 1849 à 1884.
D'après les informations du cadastre et les plans du 19e siècle, ce manoir était associé au moulin à eau voisin (IA46107574), ils appartiennent aux mêmes propriétaires durant tout le 19e siècle. En effet, les deux édifices appartiennent à Raymond Gausseres en 1812 puis entrent en possession des Célarié à partir de 1841 (Guillaume puis Jean-Baptiste en 1871-1872). Enfin, la famille Durand en est le propriétaire vers 1882-1883, Louis puis Jean-Baptiste en 1911.
Chercheur pour le Département du Lot depuis 2017. Conservateur des antiquités et objets d'art du Lot depuis 2019.