Le lieu de Landenouze est connu aujourd'hui pour être un site de plongée grâce à sa résurgence mais il est implanté à l'emplacement d'un ancien moulin à eau en activité durant le 19e siècle. Le lieu mentionné « Lendenou » figure sur la carte de Cassini cependant aucun moulin n'y est représenté. Les vestiges du moulin dont il ne reste qu'un réservoir ne permettent pas de dater précisément le moulin mais on peut supposer qu'il voit le jour à la fin du 18e siècle ou au tout début du 19e siècle.
Le cadastre de 1811 indique la présence d'un moulin (parc. 1811 A 1043), d'un réservoir (parc. 1811 A 1042), d'une maison avec étable (parc. 1811 A 1040) ainsi qu'une grange (parc. 1811 A 1039) appartenant à Bernard Vaisset (ou Vaysset) et à ses héritiers. Ces possessions restent entre les mains de la famille Vaysset (Marguerite la veuve et ses filles Louise et Marguerite) jusqu'en 1864-1869 dates auxquelles elles sont vendues à Louis Bories, habitant à Cajarc (moulin, maison et réservoir en 1864, grange en 1869). En 1882, ce dernier revend le lieu de Landenouze à Emile Gentou, un marchand tailleur de Cajarc. D'après les descendants des derniers propriétaires, Gentou ne conserve ces bâtiments que très peu de temps puisqu'ils sont rachetés dès 1884 par Pierre Blanc et sa famille, des fermiers du château de Cénevières.
Le moulin serait en ruine depuis la fin du 19e siècle, les anciens propriétaires relatent qu'il n'était plus en service lors des travaux de construction de la voie ferrée et qu'il aurait été démoli. Le réservoir aurait été rempli de pierre pour édifier la route, le service des chemins de fer a ensuite fait construire un ponceau voûté d'1m50 stabilisant l'ensemble. Ce pont est érigé par l'entrepreneur Joseph Villetel ou son fils Jean, adjudicataire du 1er lot de l'arrondissement de Figeac, sous la direction de l'ingénieur ordinaire Jean Caillé (remplacé en 1885 par Heurtaut). Il est encore mentionné comme moulin en 1879 sur le plan du tracé de la ligne de chemin de fer et en 1881 dans le dictionnaire de Combarieu.
La maison peut être contemporaine du moulin ou bien antérieure, néanmoins elle a été considérablement transformée. Son emprise actuelle est bien plus grande que celle de 1811, la maison aurait été agrandie. Le cadastre de 1811 mentionne une maison avec étable qui correspondrait avec les ouvertures en rez-de-chaussée de l'élévation ouest. A cause des travaux de la route par le service des chemins de fer dans les années 1880, la maison s'est retrouvée contre une pente, créant ainsi un rez-de-chaussée surélevé côté nord. Lors de l'agrandissement de la maison qui serait intervenue en 1918 si l'on en croit les anciens propriétaires, l'élévation nord est devenue la façade principale. Elle a reçu deux travées d'ouvertures segmentaires qui diffèrent avec les ouvertures droites de l'élévation ouest. Il est très probable que la maison ait été surélevée d'un niveau par la même occasion.
La grange figurant aussi sur le cadastre de 1811 aurait également subi une phase importante de travaux en 1818 à en croire la date figurant sur le linteau de la porte ou bien même une reconstruction. Cette dernière a reçu un corps en équerre durant le 20e siècle qui a malheureusement dénaturé le bâtiment. Des appentis accolés à l'élévation ouest et visibles sur des photographies aériennes des années 1960 ont aujourd'hui disparu mais il en reste quelques traces (arrachements).