La ferme est composée d'un logis, d'une grange et d'un garde-pile formant un ensemble à éléments distincts sur cour enclos par un muret en pierre sèche. La maison de l'autre côté de la voie est potentiellement une ancienne grange réaménagée qui pourrait dépendre du même ensemble.

Le logis est en rez-de-chaussée, un soupirail ajoure une cave en sous-sol et deux lucarnes de toit viennent éclairent l'étage de comble. Un enduit grisâtre recouvre la totalité des murs dissimulant la maçonnerie de calcaire. L'élévation antérieure comporte trois travées dont une porte piétonne encadrée par deux baies. Toutes les ouvertures de cette élévations sont surmontées d'arcs segmentaires. L'élévation postérieure n'est éclairée que par un minuscule jour placé au-dessus de l'évier. La maison est abritée par une toiture à deux longs pans à demi-croupes couvertes de tuiles plates et de quelques tuiles mécaniques pour les légers coyaux. Deux ou trois rangs de lauzes calcaires servent d'égouts de toit. Cette toiture est terminée par deux épis de faîtage.

La grange-étable est accessible par une porte charretière en mur-pignon qui ouvre sur un unique volume. La maçonnerie de moellons tout juste ébauchés est dépourvue d'enduit et quelques pierres équarries forment les chaînes d'angle. La porte charretière est surmontée d'un linteau de bois. La toiture à deux pans et demi-croupes est entièrement couverte de tuiles mécaniques. Deux bouteilles de verre font office d'épis de faîtage.

Le garde-pile, à proximité de la grange, s'élève sur trois niveaux. Une remise est installée au rez-de-chaussée tandis que l'étage est généralement réservé à un fenil afin de laisser l'étage de comble au pigeonnier. On retrouve alors logiquement une porte piétonne, une baie fenière et enfin une lucarne avec trous d'envol. La date 1849 et une croix latine sont inscrites sur le linteau de la porte du rez-de-chaussée. Un toit à quatre pans couvert de tuiles plates abrite le bâti.