Dossier d’œuvre architecture IA46103009 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
demeure : repaire
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Causse et Bouriane
  • Commune Maxou
  • Lieu-dit Revel
  • Cadastre 1831 D1 858, 860, 861, 864  ; 2014 OD 255, 256, 478
  • Dénominations
    demeure
  • Appellations
    repaire

Vestiges en ruines d'un logis seigneurial du 13e siècle, appartenant sans doute à la famille de Revel, coseigneurs de Maxou et Calamane.

Les vestiges en ruines permettent d'identifier un logis datable du 13e siècle, qui pourrait être la demeure seigneuriale de la famille de Revel : appartiennent à cette époque le rez-de-chaussée de la façade nord, avec porte en arc brisé, jour d'éclairage et trous de boulins, ainsi que probablement la salle basse voûtée côté est. Il pourrait s'agir du logis seigneurial de la famille de Revel : Pierre de Revel, coseigneur de Calamane et Maxou, juge ordinaire du pariage de la ville de Cahors, assiste le 8 mai 1368 à la cérémonie de fondation du collège Pélegry de Cahors (Foissac, 2010).

L'édifice a ensuite été remanié au 17e siècle (fenêtre croisée ; voûte de la salle basse ?) et, surtout, au 19e siècle : figuré sur le cadastre de 1831 (séparé alors en plusieurs logis mitoyens disposant chacun de son entrée, escalier et étage), il n'est plus aujourd'hui cadastré et porté comme ruine sur la carte IGN.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 19e siècle

En hauteur sur un versant situé à environ 500m au sud du bourg de Maxou, à proximité d'un ancien chemin et d'une fontaine, l'édifice en ruines se présente sous la forme d'un grand logis rectangulaire axé ouest-est, dont il ne reste pratiquement que la façade principale orientée au nord. Cette façade présente en rez-de-chaussée une maçonnerie en moyen appareil de pierre de taille quasi cubique monté à chaux et à sable, percé côté ouest d'une porte en arc brisé extradossé et un jour rectangulaire d'éclairage dont l'arrière voussure est en briques ; au centre, six trous de boulins pourraient correspondre à des trous d'encastrement de poutres pour un balcon. La façade se prolongeait initialement vers l'ouest, comme en témoignent des arrachements, le mur en retour n'appartenant pas à la même campagne de construction. L'étage de la façade a été largement remanié, voire reconstruit, aujourd'hui percé côté ouest d'une fenêtre croisée à montants plats sans décor sculpté, et au centre de fenêtres à feuillures dans un assemblage en briques. Le côté est de la façade présente des enduits limitant les observations et des arrachements de murs perpendiculaires, recoupés par un four et un fournil rajoutés postérieurement. Dans l'angle nord-est, une salle basse en rez-de-chaussée présente un grand appareil calcaire en soubassement, puis une voûte segmentaire en briques : elle est percée à l'ouest d'une porte dont l'ébrasement et le tableau (avec trou barrié) se trouvent à l'extérieur côté ouest, ouvrant aujourd'hui sur un amas de ruines.

  • Murs
    • calcaire moyen appareil
    • calcaire moellon
  • État de conservation
    mauvais état, menacé
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue
  • Foissac (Patrice), Histoire des collèges de Cahors et Toulouse (XIVe - XVe siècles), Cahors, La Louve Editions, 2010.

    p. 164

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie