Dossier d’œuvre architecture IA46103007 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
grange-étable
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Limogne-en-Quercy
  • Commune Beauregard
  • Adresse rue de Reveille , Grande Rue
  • Cadastre 1810 V 645  ; 2011 AK 102, 103
  • Dénominations
    grange
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à vaches, grange, fenil, remise agricole

La grange-étable date du deuxième quart du 17e siècle. Etablie perpendiculairement à la rue principale qui conduit à la place centrale de Beauregard, elle s'inscrit dans le parcellaire orthonormé de l'ancienne bastide. L'édifice conserve une grande partie de sa structure en moellons calcaires, ainsi que plusieurs ouvertures chanfreinées, dont une porte couverte d'un arc en anse-de-panier millésimé "1630". La façade en mur-pignon qui borde la voie publique se caractérise par une superposition des portes d'accès au rez-de-chaussée, servant d'étable et de remise, et à la grange-fenil installée dans le comble. L'analyse des traces de reprise de maçonnerie a permis de mettre en évidence les vestiges du pignon d'origine qui a été partiellement arasé et rehaussé au 19e siècle : ses rives en pente raide recevaient une toiture à deux pans probablement associée à une couverture en chaume.

Au 19e siècle, le bâtiment est scindé en deux parties et fait l'objet de transformations qui affectent son volume initial : le comble est rehaussé, de nouvelles portes sont percées dans la façade latérale (porte d'étable et baies fenières) et la toiture d'origine en pente raide est remplacée par un toit à longs pans brisés, dit "toit à la Mansart". Caractéristique des évolutions du 19e siècle qui tendent à universaliser les formes architecturales, ce type de toiture, d'abord développé pour les logis, permet d'augmenter considérablement les capacités de stockage du comble en augmentant le volume disponible sous la charpente. A la date d'inventaire (2013), le toit du 19e siècle conservait sa couverture ancienne en tuiles creuses sur les terrassons (partie sommitale) tandis que les brisis, initialement couverts en lauzes calcaires, avaient déjà été partiellement refaits en tuile plate mécanique.

Une partie de la toiture s'est effondrée après inventaire, en septembre 2013. Elle a fait l'objet d'une réfection en 2014-2015, dans le cadre de travaux de réhabilitation qui ont fait disparaître une partie des dispositifs d'origine (reconstruction complète du pignon sud-est, réfection de la toiture en tuiles creuses et tuiles plates).

La grange-étable date du deuxième quart du 17e siècle. La structure maçonnée est conservée de façon homogène : les ouvertures chanfreinées du comble semblent contemporaines de la porte charretière millésimée "1630".

Figurant sur le plan cadastral du début du 19e siècle, elle occupait une parcelle unique intégrée dans la trame orthonormée de la bastide de Beauregard, bordant l'un des deux axes structurants qui débouchent, au nord-est, sur la place centrale. Le bâtiment a été scindé par la suite en deux parcelles distinctes, entraînant un remaniement des ouvertures au cours du 19e siècle (façade latérale). La charpente a été entièrement reconstruite à la même période, une toiture à pans brisés venant remplacer l'ancienne couverture à deux longs pans en pente raide. Les traces de cette transformation sont nettement visibles sur la façade sud-est qui conserve les vestiges du pignon d'origine, partiellement arasé et rehaussé. Ces remaniements ont permis d'améliorer les capacités de stockage du comble en augmentant le volume disponible sous la charpente.

Une partie de la toiture s'est effondrée après inventaire, en septembre 2013. Elle a fait l'objet d'une réfection en 2014-2015, dans le cadre de travaux de réhabilitation qui ont fait disparaître une partie des dispositifs d'origine (reconstruction complète du pignon sud-est).

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Secondaire : 19e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1630, porte la date

La grange-étable est établie perpendiculairement à la rue principale qui conduit à la place centrale de Beauregard. Il s'agit d'un long bâtiment de plan rectangulaire, construit en moellons calcaires sommairement équarris ou simplement ébauchés. Actuellement scindée en deux parties, la structure se compose d'un rez-de-chaussée à usage d'étable et de remise, et d'un comble à surcroît servant de grange-fenil. Elle est coiffée d'une toiture à long pans brisés (dit "toit à la Mansart"), encore couverte, à la date d'inventaire, de tuiles mécaniques ou de lauzes calcaires sur les brisis et de tuiles creuses sur les terrassons (récemment refaite en tuiles creuses et tuiles plates).£Malgré des reprises réalisées dans l'angle sud et en partie sommitale, la façade sud-est conserve, sur trois niveaux, les vestiges en place du mur-pignon d'origine. L'arase du pignon, dont la rive de gauche est encore matérialisée par une superposition de moellons équarris, permet de restituer une toiture initiale en pente raide, probablement prévue pour une couverture en chaume. Le mur-pignon bordant la rue est percé d'une travée de baies sur trois niveaux : porte bâtarde ou charretière en anse-de-panier (millésimée "1630") au rez-de-chaussée ; porte à linteau de bois et jour à arc en plein cintre monolithe sur les deux niveaux du comble. Ces ouvertures sont toutes dotées d'un encadrement chanfreiné portant des traces de marteau taillant.£L'organisation des baies sur la façade latérale nord-est résulte d'un ou plusieurs remaniements liés à la subdivision du bâtiment initial en deux granges-étables juxtaposées. A l'état initial pourraient appartenir deux jours chanfreinés, visibles au premier niveau, et une baie fenière animée d'un chanfrein et de congés biais (comble à surcroît). Certaines de ces ouvertures semblent toutefois remployées ou déplacées, la façade latérale ayant été largement remaniée et rehaussée au 19e siècle. De nouveaux accès ont notamment été percés au rez-de-chaussée (porte d'étable à piédroits monolithes) et dans le surcroît du comble.£L'étable présente la particularité de conserver une série de colonnes à tambours soutenant les poutres maîtresses du plancher du comble. Bâtis en pierre de taille de calcaire et pourvus d'un chapiteau sommaire, ces supports reflètent le soin particulier accordé à la construction de la grange-étable.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse, tuile mécanique, calcaire en couverture
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot