La maison a retenu l'attention, lors de l'enquête sur l'architecture civile médiévale, en raison de l'impossibilité où l'on s'est trouvé d'en proposer une datation, et qu'elle était de ce fait susceptible d'apporter des indices sur les constructions modestes du Moyen Age.
Les angles réalisés en moellons équarris ou plaquettes de calcaire avec quelques gros blocs, la fenêtre carrée et la porte dépourvues d'alettes montrent que l'on a affaire à une construction réalisée par un homme de métier mais sans l'intervention d'un véritable tailleur de pierre, dont les exemples conservés sont rares et qui pourrait appartenir au Moyen Age.
Présente sur le plan cadastral de 1811, la maison composait un ensemble avec grange sur la même parcelle appartenant à Marie Mazards. Le cadastre nomme ce lieu "à la maison". Des quatre bâtiments présents en 1811, il ne reste que la maison à l'état de ruine, les parties agricoles auraient disparu avant 1950 (photographies aériennes de l'IGN).
Chercheur en inventaire du patrimoine pour le Département du Lot depuis 2019.