Dossier non géolocalisé
Nous ne connaissons aucune mention dans les archives qui documente l'histoire du moulin, qui n'est pas non plus figuré sur la carte de Cassini dans la seconde moitié du 18e siècle, probablement parce qu'il était depuis longtemps déjà en ruines. Ses archères pourraient en situer la construction dans la seconde moitié du 13e siècle.
Les maçonneries de l'étage qui subsistaient ont été arasées au début des années 1980 pour faire place à une construction nouvelle (J. Pardinel, H. de Warren, 1985).
Le moulin était alimenté par la résurgence des Gouffres du Limon qui donne naissance au ruisseau du même nom. De plan rectangulaire, il comportait trois niveaux entièrement construits en pierre de taille. D'après les rapides descriptions données par L. Lacrocq, J. Pardinel et H. de Warren (1938, 1985), il présentait une grande porte couverte en plein-cintre au nord-est (sans doute celle dont l'arc a été refait brisé), des placards et une cheminée, un escalier intra-mural, et était défendu par trois archères à « gradins ». Il faut y ajouter la porte à arc brisé du deuxième niveau de l'élévation sud-ouest, qui est conservée. Le plan publié par L. Lacrocq (198) paraît mêler les deux premiers niveaux.
Cadot (Fabien), Etude méthodologique pour la connaissance et la conservation du patrimoine rural lotois, Département du Lot/Région Occitanie, dactylographié, 2020.
Constant-Le-Stum (Christiane, dir.), Le Lot vers 1850, Recueil de monographies cantonales et communales établies par les contrôleurs des contributions directes, 2e volume : contrôle de Figeac, Gourdon, Martel et Saint-Céré, Cahors, Archives départementales du Lot, 2002.
Lacrocq (Louis), "Moulins fortifiés en Quercy", dans Bulletin Monumental, tome XCVII, n°4, année 1938. p. 433-435.
Pardinel (J.), Warren (Henri de), "Lot. Le moulin de Limon", dans Bulletin Monumental, t. 143, 1985, p. 65.
