La maison occupe l’extrémité ouest d’une assez vaste terrasse dont les soutènements dominent le bourg. Adossée à la pente, elle tourne son pignon principal vers la vallée. L’emprise du volume est de 6,50 x 10,55 m hors œuvre pour des murs de 0,67 m d’épaisseur. Trois types de maçonnerie peuvent être distingués. Les soubassements et le rez-de-chaussée sont parementés de moellons équarris, grossièrement dressés. L’étage, comportant deux fenêtres géminées est caractérisé par ses maçonneries mixtes où la brique domine largement à l’exception des chaînes d’angle réalisées en pierre. Les maçonneries régulières de moellons équarris réapparaissent dans le pignon.£Le rez-de-chaussée est accessible par une porte à arc brisé et arêtes vives ouvrant dans la face est. Compte tenu de la déclivité du soubassement rocheux, il n’occupe que la moitié de l’emprise de l’édifice. Il comporte une fente de jour placée au centre et deux niches murales. Un massif de soutènement transversal, reconstruit postérieurement au Moyen Âge, limite l’espace intérieur et semble avoir porté à l’étage un refend et, probablement, une cheminée.£L’accès à l’étage a disparu mais on peut supposer qu’il s’effectuait directement depuis une terrasse établie à mi pente, formant perron. Il semble que cet étage ait été occupé primitivement par une salle et peut-être une chambre, séparées par un cloisonnement auquel un mur de refend aurait succédé plus tardivement. La salle, sur plancher, ouvrait sur la vallée par un doublet de fenêtres géminées. Des armoires murales et l’évier occupaient l’élévation ouest, face à l’entrée. Les fenêtres, en briques sont couvertes en arc brisé, les embrasures étant en arc segmentaire ; piédroits et arcs sont chanfreinés. Les chapiteaux et les colonnettes ont disparu mais les impostes, à double cavet, subsistent. La partie arrière de l’étage, supposée correspondre à une chambre, n’a conservé qu’une niche murale et les vestiges d’une fente de jour de son état médiéval.