La maison appartient à un long îlot à androne longitudinale, qui présentait en 1812 un front irrégulier en bordure du fossé disparu. A en juger d'après les parties conservées, la maçonnerie de sa façade, sur l'actuelle rue des Anglais, était entièrement en pierre de taille. Rien ne subsiste des ouvertures médiévales du rez-de-chaussée et du premier étage, modifiés à plusieurs reprises. En revanche le dernier niveau, un deuxième étage ou plutôt un étage de comble, conserve les piédroits et les trumeaux de deux baies géminées dont le couvrement était peut-être assuré par une sablière. La forme de ces fenêtres est particulière : les très larges chanfreins des piédroits se retrouvent sur le trumeau dont le chapiteau est en outre composé de moulures superposées.