Le bâtiment, qui est situé en fond de cour, pouvait être indépendant ou bien le corps de bâtiment arrière d’une maison dont le corps principal était sur rue. Sa façade sud-est, sur cour, compte deux niveaux en partie entaillés dans la roche. Une grande porte, chanfreinée et couverte d’un arc brisé, ouvre le premier niveau, éclairé par un long jour rectangulaire vertical et couvert d’une voûte en berceau plein-cintre (?) à cordon d’imposte, qui était sans doute un espace de stockage.£Le deuxième niveau ouvre sur la cour par une porte, chanfreinée et à arc brisé, et une croisée qui peut sembler homogène mais résulte probablement de la transformation d’une fenêtre géminée. Dans son état actuel, la maçonnerie ne montre pas de traces d’une éventuelle galerie. Près de l’angle sud-est, deux piédroits ont pu appartenir à des latrines en encorbellement auxquelles la grande niche conservée aurait donné accès. La « salle » de ce deuxième niveau est également voûtée d’un berceau brisé. Son élévation latérale sud-ouest contient un placard rectangulaire à feuillure et logettes latérales, et une cheminée à foyer rectangulaire pris sur l’épaisseur du mur et piédroits à large chanfrein, dont la hotte pyramidale était portée par des corbeaux ; la souche polygonale de la cheminée est conservée sur le conduit carré qui émerge bien au-dessus de la couverture actuelle. La partie arrière du deuxième niveau, contre la falaise, est aujourd’hui occupée par une courette couverte, séparée de la pièce par un mur ajouté dans lequel subsistent les vestiges d’une croisée. Comme le pensait J. Rocacher (1979), la courette a probablement remplacé une partie effondrée de la maison, dont la disparition rend plus difficile la restitution des circulations.£J. Rocacher (1979) attirait l'attention sur le caractère particulier de cette maison à Rocamadour, la seule à être, en partie, bâtie en grès, un grès rouge absent des environs de Rocamadour et qui n'a pas la couleur du grès de Figeac.