• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Gignac
  • Cadastre 1830 A4 1650,1651  ; 2018 A 1068, 1069

Les vestiges conservés ne permettent pas une datation plus précise que le 13e ou le 14e siècle pour le premier état de la maison. Une porte témoigne d'aménagements effectués peut-être au 16e siècle. Le corps de bâtiment nord a été largement reconstruit en 1792, date gravée sur le linteau de la petite fenêtre de l'étage de l'élévation est.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
    • Secondaire : 16e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1792, porte la date

Les deux parcelles conservent des vestiges qui semblent bien appartenir à un même édifice constitué de deux corps de bâtiment en L. Les maçonneries médiévales sont montées en moellons soigneusement équarris et assisés.£L'étage du corps de bâtiment nord (parc. A 1069) a été en grande partie reconstruit, en conservant cependant le mur pignon nord où apparaissent, au premier niveau, un jour haut, étroit, et à l'étage une petite fenêtre (où ont été aménagés des trous d'envol pour des pigeons) à arêtes vives, couverte d'un linteau sur coussinets. L'arête de la chaîne d'angle nord-est est abattue par un chanfrein large en partie basse. De l'élévation médiévale ouest subsiste principalement le rez-de-chaussée, avec une porte à arêtes vives, à linteau en bâtière sur coussinets et à trou barrier ; une niche carrée est réservée dans le parement intérieur. Les dalles formant parpaing et les pierres de la baie (porte ou fenêtre ?) de l'étage ont pu appartenir au premier état, mais seule une analyse détaillée de la maçonnerie pourrait permettre de dire si elles sont en situation de remploi, ou à leur emplacement d'origine ; la même incertitude prévaut pour les vestiges de latrines en encorbellement auxquelles appartenaient sans doute les piédroits et les deux corbeaux de l'extrémité nord de l'étage.£L'élévation nord du corps de bâtiment sud a conservé de son premier état, peut-être un piédroit à arête vive en rez-de-chaussée, et surtout, à l'étage, la majeure partie d'une porte chanfreinée, couverte d'un arc brisé ; il faut noter la présence de trois longs blocs de pierre dans la maçonnerie liée à la porte. Dans l'élévation sud, une porte haute, à encadrement chanfreiné et couverte d'un linteau, date peut-être du 16e siècle.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Étages
    1 étage carré

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Garrigou Grandchamp (Pierre), Scellès (Maurice) dir., Demeures du Moyen Âge dans le Lot, Saint-Saturnin, Editions de la Flandonnière, 2023.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Maisons médiévales du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot