La façade sur la rue Roucou conserve en rez-de-chaussée une haute porte à arc brisé et chanfreinée, au seuil surélevé, liée à la chaîne d'angle sud-est, et, au centre, les piédroits chanfreinés et une partie de l'arc d'une seconde porte qui pouvait donner accès à un niveau partiellement enterré. La porte actuelle, ménagée dans une porte du 15e siècle, a entraîné la destruction d'un jour haut dont ne subsiste plus que le linteau. Au premier étage subsistent les vestiges d'une fenêtre simple couverte d'un linteau découpé en trilobe dans un défoncement de la pierre, et ceux d'une fenêtre géminée dont les linteaux sont échancrés en trilobes chanfreinés ; sont également conservés deux pierres chanfreinées du piédroit de gauche, le piédroit de droite, également chanfreiné, et l'imposte moulurée au-dessus de laquelle subsiste la tige métallique sciée d'un porte-banne. Les grandes dalles de calcaire qui apparaissent dans la maçonnerie de moellon signalent sans doute la présence, à l'intérieur, de niches ou de placards.