• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
demeure, actuellement Espace culturel François-Mitterrand
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Souillac
  • Commune Souillac
  • Adresse 10 rue de la Halle
  • Cadastre 1830 D3 1587  ; 2017 AL 970
  • Dénominations
    demeure
  • Destinations
    Espace culturel François-Mitterrand

La forme des baies, les profils de moulures et les quelques éléments sculptés conservés permettraient de situer la construction de cette grande demeure à la fin du 13e siècle ou au début du 14e, datation que n'infirment pas les bases prismatiques des grandes baies de la façade. Il s'agit sans doute de la "maison du 14e siècle" que mentionnent parfois les guides, sans plus de précision. ll ne semble pas qu'elle soit l'ancienne maison commune estimée 3300 francs lors de sa vente vers 1808 (Corps législatif. Extrait du registre des délibérations du Conseil d’Etat : Séance du 22 octobre 1808, p. 20), et que les historiens locaux n'évoquent jamais.£Les importants travaux réalisés en 1986, pour la médiathèque, ont largement dénaturé l'édifice médiéval.

  • Période(s)
    • Principale : limite 13e siècle 14e siècle , (incertitude)

Seul le corps de bâtiment sur rue appartient à la demeure du Moyen Age, alors que l'aile en retour sur l'élévation postérieure et sa tour sont modernes. Il est cependant probable que la demeure ait possédé une cour sur l'arrière et peut-être des corps de bâtiment annexes.£La façade, sur la rue de la Halle, se compose de trois niveaux. Au rez-de-chaussée, où les moellons de tout venant et des remplois ont remplacé la pierre de taille, ne subsiste aucune trace des grandes arcades qui ouvraient sans doute sur la rue, remplacées par des arcades récentes d'un dessin très médiocre. L'arc segmentaire qui surmonte la porte moderne, à l'extrémité nord, permet néanmoins de restituer à cet endroit une porte à embrasure extérieure. Au-dessus, le cordon d'étage associe un tore en amande à une gorge et un tore.£Le bandeau d'appui du premier étage, où l'on observe des pierres en remploi, résulte peut-être d'une modification de la façade à l'époque moderne. Les quatre grandes fenêtres de l'édifice médiéval, qui ont été en partie refaites, ont conservé leurs bases prismatiques et leurs colonnettes extérieures, mais que des vestiges de leurs chapiteaux et aucune trace de leurs réseaux de pierre ; les moulures subsistantes se composent d'un tore en amande entre deux gorges. La cinquième fenêtre, à l'extrémité nord, a été créée lors des travaux de1986.£Le deuxième étage présente quatre fenêtres géminées placés sur un cordon d'appui semblable au cordon du rez-de-chaussée et liées par un cordon d'imposte ; leurs épais trumeaux sont dus aux derniers travaux d'aménagement du bâtiment. Les arcs brisés découpés dans les linteaux de leurs couvrements étaient sans doute tous à intrados trilobé, mais les redents n'en sont conservés que dans une seule fenêtre ; les comblements en brique qui apparaissent au-dessus laissent penser que les linteaux portaient un tympan, peut-être percé d'un oculus.£L'élévation postérieure, bâtie en moellons, conserve au premier étage les deux piédroits, ornés d'un tore, d'une baie, peut-être une fenêtre. Seule la consultation du dossier d'aménagement du bâtiment permettrait de dire si les trois fenêtres géminées du deuxième étage existaient avant les travaux de 1986.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • buste d'homme
  • Précision représentations

    Un personnage masculin en buste marque l'extrémité nord du cordon d'étage de la façade ; les sculptures, incomplètes, du cordon d'appui du deuxième étage restent à identifier. Les chapiteaux portaient des feuilles dont quelques maigres vestiges subsistent. Certaines dalles d'allège aujourd'hui bûchées portaient un décor sculpté.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN fenêtre à réseau ; fenêtre géminée à linteaux
  • FEN2 grandes fenêtres à réseau disparu : fenêtres géminées à linteaux probablement surmontés d'un tympan
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune (incertitude)
  • Photographie, 1986

    A.P. Pierre Garrigou Grandchamp
  • Photographie, 1980

    A.P. Pierre Garrigou Grandchamp
  • Photographie, 1994

    A.P. Pierre Garrigou Grandchamp

Bibliographie

  • Garrigou Grandchamp (Pierre), Scellès (Maurice) dir., Demeures du Moyen Âge dans le Lot, Saint-Saturnin, Editions de la Flandonnière, 2023.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Maisons médiévales du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Inventaire général Région Occitanie