Le repaire de Cayat semble n'avoir laissé aucune trace dans la documentation. Il n'est mentionné ni par l'abbé F. Lacoste ni par Jean Lartigaut dans les études qu'ils ont consacrées à Bélaye. Le nom semble moderne et pourrait s'être substitué tardivement à un toponyme plus ancien. Par exemple, La Salle, localité aujourd'hui disparue, mais mentionnée en 1537 entre Bélaye et Latour. Cependant, dans la liste des familles nobles identifiées par Jean Lartigaut dans le territoire de la châtellenie de Belaye aux 13e et 14e siècles, on relève des Carrof dont les terres éponymes pourraient correspondre au hameau actuel de Charroux. Ce hameau composé de quelques maisons modernes n'est situé qu'à cinq cents mètres environ de Cayat. Il pourrait correspondre au repaire vendu en 1225 par Guillaume Séguier à Gausbert de Carrof dans l'honneur de W. R. de Ratnes, qui semble lui-même avoir été un Latour.£La technique constructive de l'édifice médiéval et l'appareil de sa porte à arc brisé, composée de longs claveaux, incitent à l'attribuer à une époque tardive dans le 13e siècle ou au siècle suivant. Il est en tout cas antérieur au 15e siècle, époque à laquelle de nouvelles fenêtres ont été percées dans les maçonneries existantes.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lot - Luzech
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Commune
Bélaye
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Lieu-dit
Cayat
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Cadastre
1811 C2 652, 654 ;
2014
C03
528
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Dénominationsmanoir
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Appellationsrepaire
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Période(s)
- Principale : 4e quart 13e siècle , (incertitude)
- Principale : 14e siècle , (incertitude)
Les vestiges ont été récemment mis au jour à la suite du défrichement d'une parcelle boisée. Ils se composent des ruines d'un ancien logis médiéval et de celles d'une grange située à proximité. Ces bâtiments sont indiqués sur le plan cadastral napoléonien qui leur associe un édifice de plan circulaire correspondant très probablement à un ancien colombier.£Les ruines observables aujourd'hui sont celles d'un logis rectangulaire assez modeste (5,37 x 8,90 m) comportant un étage sur rez-de-chaussée. Adossé à la pente, son étage bas était partiellement enterré, à moins que ce qui apparaît aujourd'hui comme un relief naturel soit en fait le résultat d'une accumulation de décombres. Le toit effondré était couvert de tuiles canal, mais la présence d'un rang de dalles minces formant débord laisse supposer que la couverture d'origine était en lauzes.£Les murs de l'étage bas, épais de 0,80 m, sont parementés de gros blocs équarris, assez soigneusement assisés grâce au concours de nombreuses pierres de calage. Les joints sont en mortier rose. La porte d'entrée, légèrement décentrée dans le pignon oriental, est à arc brisé chanfreiné avec arrière-voussure en arc segmentaire. Elle était barricadée par une barre coulissante. Une petite fenêtre très fruste, à l'encadrement brut, éclairait au nord ce qui devait être une cave. Aucun autre percement ne semble avoir été conservé. La voûte en berceau qui couvrait cette cave, actuellement effondrée dans sa majeure partie, est un ajout du 16e ou du 17e siècle.£L'étage est marqué par une retraite de parement et un amincissement général des murs qui ne mesurent plus que 0,68 m en moyenne mais que leur appareil de pierres de taille permet d'attribuer encore à la construction médiévale. A l'arrière du logis, et en contrehaut, un bâtiment aujourd'hui effondré et dont le plan n'est plus restituable s'adossait à la salle. Compte tenu du fait que celle-ci ne semble pas avoir été divisée, il est probable que ce bâtiment adossé correspondait aux chambres. L'édification de ce corps de chambres, édifié en moellons bruts, est postérieure à la démolition partielle de l'ancien pignon ouest de la salle auquel il s'est substitué£Dans son état moderne, l'étage du logis était accessible par une porte percée dans la façade sud, précédée par un perron. A l'exception de quelques niches murales aujourd'hui condamnées, l'ensemble des percements de cet étage résulte de remaniements postérieurs au Moyen Age. Certains d'entre eux furent réalisés au 19e siècle comme en témoignent les pierres d'encadrement à feuillures, qui se rencontrent éparses dans les décombres des parties effondrées. La porte d'entrée, à arêtes brutes, pourrait dater du 17e siècle, de même que la petite fenêtre rectangulaire repercée dans le pignon est et que l'évier dont il subsiste des traces dans l'élévation nord. Près de l'évier, la petite fenêtre ruinée disposant d'une large embrasure et d'un barreaudage, est à attribuer à la fin du 15 ou au 16e siècle, de même que le linteau chanfreiné réutilisé en marche de perron, qui gît au sol près de la porte d'entrée. L'ensemble du pignon ouest, constitué par le mur du bâtiment adossé, était affecté à la cheminée dont le sol dallé était porté par l'ancien mur dérasé de la salle médiévale. Le manteau devait être constitué par un simple cadre de charpente dont les encastrements semblent subsister et qui se greffait peut-être sur une poutre traversante comme c'était souvent le cas dans les maisons rurales postérieures au 15e siècle. La porte de communication entre la salle et la chambre ne pouvait se trouver que dans la partie sud du pignon, actuellement effondrée.
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Murs
- calcaire
- moellon
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Toitstuile creuse, calcaire en couverture
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
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État de conservationvestiges, mauvais état, envahi par la végétation
Champs annexes au dossier - Architecture
- NOTB_G Lacoste (F.), Bélaye et les environs, Cahors, Imprimerie F. Plantade, 1908, 328 p.£Lartigaut (Jean), La châtellenie de Belaye au moyen âge, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. C, 1979, p. 228-251.
- NOTB_S
- APPA
- APRO
- ARCHEO
- AVIS
- CCOM
- CHARP
- CHARPP
- COORLB93
- COORMLB93
- COORMWGS84
- COORWGS84
- ENCA
- EPID
- ESSENT
- ETACT
- FEN
- FEN2
- FENP
- INTER
- MHPP
- NOPC
- OBSV
- PAVIS
- PETA_MA
- PLU
- PSAV_FA
- SAV_FA
- SELECT oeuvre sélectionnée
- TAILL
- TAILLP
- TOITU
- USER IVD46_SPLOT
- VALID accessible au grand public
- VISI
- VISIB
- VOIR_AUSSI
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Conseil départemental du Lot
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Bibliographie
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Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.
catalogue
Documents multimédia
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https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot