• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Luzech
  • Commune Caillac
  • Lieu-dit Château de Langle
  • Cadastre 1811 A4 1849, 1851, 1852, 1854 ; 2014 A 1603, 1833, 1834, 1835, 1836

Les terres de Langle auraient été données vers 1420 par Guillaume-Amalvin de Luzech à son fils cadet Gasbert, qui serait à l'origine de la construction du château, poursuivie par son fils Dorde, marié à Catherine de Lolmie en 1470 (C. Didon, 1996). Dorde est décédé avant 1504, date à laquelle sa veuve dénombre au nom de son fils François de Luzech pour la "maison de Langle", tenue de monsieur de Cessac avec toutes justices (L. d'Alauzier, 1985). C'est cependant leur fille Jeanne, mariée en 1505 à Antoine III de Geniès qui hérite de Langle (C. Didon, 1996). En 1680, Suzanne de Geniez épouse, au château de Langle, Louis de la Tour, qui prendra le titre de baron de Langle (H. de Barrau, 1853 ; C. Didon, 1996) ; les la Tour se maintiennent dans les lieux jusqu'au 18e siècle (La seigneurie de Langle, s.d.), puis la seigneurie passe en 1777, par mariage, aux du Bois de Gaudusson qui conservent le château après la Révolution (C. Didon, 1996 ; Annuaire des châteaux..., 1897-1898).£L'édifice a été très fortement restauré au 19e siècle, vers 1882 (La seigneurie de Langle, s.d.). L'essentiel du logis correspond bien cependant à une construction de la seconde moitié du 15e siècle : les travaux engagés par Gaspert et Dorde de Luzech étaient probablement achevés en 1504. La chapelle aurait été construite à la fin du 17e siècle (La seigneurie de Langle, s.d.).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
    • Principale : 19e siècle

Le château a été construit sur la rive droite du Lot, au bord de la rivière. Deux enceintes accolées, armées de créneaux et flanquées aux angles de tours rondes, dont deux subsistent au moins en partie, enfermaient d'une part ce qui était probablement une basse-cour, et d'autre part la cour et le logis.£En 1852, J.-B. Gluck jugeait le château de Langle "remarquable par ses mâchicoulis, ses créneaux et ses tourelles", aspect qui a été parfaitement conservé par la restauration du 19e siècle, qui a cependant fait disparaître les dalles de calcaire de ses couvertures, l'échauguette de son chemin de ronde, le hourd du portail... (C. Didon, 1996). Sur un plan très ramassé, le logis se compose de six corps de bâtiment individualisés par leurs toitures. Les trois corps principaux sont disposés en T : le corps principal est prolongé par un corps un peu plus bas qui s'achève en forme de tour ronde, tous deux articulés sur une aile en équerre dont la façade présente aujourd'hui un pignon découvert. A l'angle nord du T s'élève un petit corps de bâtiment à angle arrondi, couronné de mâchicoulis qui se prolongent sur toute la partie nord du logis : comme à Anglars, les consoles mordent sur les cadres moulurés des fenêtres du deuxième étage. A l'angle sud du T, la tour d'escalier, carrée, s'élève au-dessus des toitures du logis : couverte par une terrasse crénelée, elle est flanquée d'une guette ronde ajoutée au 19e siècle (C. Didon, 1996). Une étude précise de l'édifice serait nécessaire pour faire le partage entre les dispositions de la fin du Moyen Age et les modifications apportées par le 19e siècle.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    4 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • croupe
    • pignon découvert
    • croupe ronde
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Armoiries des Geniès au-dessus de la porte (d'après La seigneurie de Langle, s.d.) : de gueules, à un chevron d'argent, à la bordure de sinople.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Gluck (J.-B.), Album historique du département du Lot, Paris, Gluck frères, éditeurs, 1852, p. 70.£Barrau (Hippolyte de), Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue..., Rodez, Impr. Ratery, t. I, 1853, p. 308.£Annuaire des châteaux et des départements..., 1897-1898, Paris, La Fare, p. 1108.£Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CVI, 1985, p. 35.£Martin (Léon), Crayssac et alentours, Editions du Roc de Bourzac, 1991, 535 p. (non consulté).£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 249.£La seigneurie de Langle, notice non signée, non datée, consultée sur caillac-patrimoine.org le 26-03-2014.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
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  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Châteaux et manoirs du Lot

Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot