• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
église paroissiale Saint-Hilaire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Gramat
  • Commune Bio
  • Cadastre 2010 A03 560
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Hilaire
  • Parties constituantes non étudiées
    réduit

La première mention connue du lieu de Bio est de 1233 ; dans le troisième quart du 14e siècle, la paroisse est unie à l'abbaye de Leyme dont les revenus sont devenus insuffisants du fait de la guerre et de la peste ; en 1408 elle est unie à celle d'Autoire, puis ensuite à celle d'Albiac (Clary, 1986). Il semble que l'église ait été entièrement reconstruite après la guerre de Cent ans, à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. L'escalier nord et le haut comble de la nef, peut-être destiné à servir de refuge, pourraient dater de cette période. La construction paraît relativement homogène, mais quelques différences de mise en oeuvre, dans les encadrements de fenêtre par exemple, et le décor des clefs de voûte pourraient faire soupçonner des réparations à l'époque moderne. Le portail sud a été déplacé à l'ouest sans doute au 19e siècle. D'après l'abbé Clary (op. cit.), le clocher et la sacristie ont été construits en 1830. Des vitraux sont signés et datés de Saint-Blancat, Toulouse, 1925 et de Saint-Blancat Delombre, 1948.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Principale : 19e siècle

La nef et le choeur forment un grand volume unique, rectangulaire, couvert par une haute toiture à pans brisés qui abrite un grand comble. Une tour d'escalier fait une saillie en quart de rond dans l'angle formé par la nef et la chapelle nord. Le clocher, barlong, est construit hors-oeuvre, sur la chapelle sud. L'élévation sud de la nef conserve l'embrasure du portail dont l'encadrement a été réutilisé pour le nouveau portail créé à l'ouest. Les fenêtres en lancettes sont couvertes avec une forme peu fréquente d'accolade. L'église est entièrement voûtée d'ogives.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile plate, ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • toit à un pan
    • toit conique
    • demi-croupe
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • tête humaine
    • ange
    • fleur de lys
    • coeur
  • Précision représentations

    Au sommet de l'archivolte du portail était représenté un ange dont ne subsistent que les mains tenant un phylactère ; les petits culots de l'une des moulures sont en forme de tête maintenue par un collier fixé par deux clous. Des têtes humaines sont également sculptées sur des culots à la retombée des voûtes et sur une clef. Une clef de voûte de la nef portait quatre fleurs de lys, celle de la chapelle sud un motif à cinq pétales contenant chacun un coeur.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.

    catalogue
  • Clary (abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, 1986.

    p. 33

Documents multimédia

  • https://patrimoines.lot.fr Eglises médiévales du Lot

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot