La paroisse est mentionnée dans le cartulaire de l'abbaye de Tulle dès le 10e siècle. Cette église romane comporte un plan très simple composé d'une nef unique de quatre travées sur laquelle se greffe une chapelle au sud et d'un chevet pentagonal. La façade est surmontée d'un clocher-mur surélevé au 19e siècle. Un portail à triple voussure, encadré d'une archivolte ornée de fleurs à quatre pétales, s'ouvre dans un avant-corps dont la corniche repose sur une série de modillons, acrobates et masques grimaçants, particulièrement expressifs. La verve du sculpteur roman se retrouve également sur les modillons du chevet et de la nef. A l'intérieur, les murs du choeur et de l'abside ont été recouverts d'une couche épaisse de plâtre masquant les éléments romans et la plupart des chapiteaux et des bases de colonnes sont également en plâtre. Dans la nef subsiste les traces d'une litre funéraire. L'attention est retenue par le support monolithique d'une cuve de bénitier (signée Dumas 1753), élément de remploi, figurant sur quatre faces des scènes de l'Enfance du Christ, (Annonciation, Nativité, Fuite en Egypte) ainsi que la personnification du péché de l'Avarice représenté avec la bourse autour du cou. La qualité de cette sculpture au modelé délicat la rattache aux œuvres des grands chantiers de Moissac ou de Toulouse.