• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil départemental du Lot
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Martel
  • Commune Cressensac-Sarrazac
  • Lieu-dit Chausseneige
  • Cadastre 1813 A2 580, 581 ; 2014 AC01 21
  • Précisions anciennement commune de Cressensac
  • Dénominations
    château
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, cour, parc

Cazenioul, Saugénéjoul, Chauzenous, Chassenéjouls, Chaussenéjouls ou Chaussenéjoux, aujourd'hui Chaussenège ou Chausseneige... le nom du lieu a beaucoup varié. Avant le 15e siècle, la seigneurie, qui relève de la vicomté de Turenne, est tenue par les Galvanh, auxquels succèdent les Maynard : noble Antoine Maynard est seigneur de Chassenéjouls en 1444 (J. Nadaud, 1878). Ces Maynard sont sans doute apparentés aux Maynard de Chaussenéjoux de Donzenac, en Limousin (J. Nadaud, 1878). Jean Maynard est seigneur de Chauzenéjouls en 1504 (L. d'Alauzier, 1984). A la fin du 18e siècle, la seigneurie est tenue par un gendre de la famille, un Goudin de Pauliac, puis le château revient après la Révolution aux descendants des Maynard et des Goudin de Pauliac (C. Didon, 1996). Une tour carrée, munie de deux fenêtres géminées restaurées, et une haute tour de plan rectangulaire datent, pour la première, du 13e siècle, pour la seconde, peut-être du 14e siècle. Le reste de l'édifice appartient pour l'essentiel au début du 16e siècle, mais le château a subi, après un incendie, une importante restauration en 1897, dans le style Troubadour.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle

L'ensemble des corps de bâtiment dessine un plan en U autour d'une cour fermée ouverte au sud-ouest par un portique rapporté au 19e siècle. A l'angle sud une tour carrée abritant une chapelle se prolongeait au sud-est par une courtine à mâchicoulis contre laquelle fut adossé au 17e siècle un nouveau corps d'entrée encadré par des échauguettes. Un logis couronné de mâchicoulis, qui pourrait dater du XIVe siècle, occupe l'ensemble du front nord-est. Le front nord-ouest est dominé par un mur-écran faisant office de tour féodale, accosté d'une tourelle d'escalier et couronné lui-même de mâchicoulis dont le style rappelle de très près celui des forteresses avignonnaises de la fin du 14e siècle . Une tour ronde du 16e siècle flanque l'angle ouest. Les cheminées, récentes, sont aux armes des Maynard. Sur la cour, un pavillon du 17e siècle contient un escalier rampe sur rampe.£La tour quadrangulaire de l'angle sud est solidaire d'une tourelle d'escalier de plan carré. Elle ouvrait primitivement par un portail de près de 2 m de largeur, aujourd'hui muré, dont apparaît encore l'arc de décharge. Il comporte une chapelle voûtée dont la mise en place a condamné le portail primitif. Le troisième niveau, indépendant, est éclairé par une fenêtre géminée, très restaurée au 19e siècle et une archère cruciforme sur le front sud-est.£Le haut mur-écran qui domine le front nord-ouest mesure 7 m pour une épaisseur de 2,25 m. Il masque un bâtiment rectangulaire moins haut, dont les murs ne dépassent pas 1,05 m. Un jour en meurtrière est percé à sa base, au-dessus duquel ouvre un conduit coudé desservant un caisson de latrines sen encorbellement. En partie haute, une porte défendue par une barre coulissante donne accès à un escalier en vis, logé dans une tourelle qui permettait d'atteindre une terrasse étroite ceinturée sur toutes ses faces par une couronne de mâchicoulis.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit conique
    • toit en pavillon
    • pignon découvert
    • croupe
  • État de conservation
    restauré
  • Représentations
    • armoiries
  • Précision représentations

    Armories des Maynard : écartelé aux 1 et 4 d'azur à la main dextre appaumée d'or, aux 2 et 3 de gueules à trois bandes d'argent (d'après C. Didon, op. cit.).

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Nadaud (Joseph), Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges, publié par l'abbé A. Lecler, Limoges, Vve H. Ducourtieux, 1878, p. 222.£Champeval (Jean-Baptiste), Figeac et ses institutions religieuses, avec un état des fiefs du Haut Quercy, Cahors, Impr. Laytou, 1898, p. 195-196.£Alauzier (Louis d'), Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, dans Bulletin de la Société des Etudes du Lot, t. CV, 1984, p. 254.£Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996, p. 33.
  • NOTB_S
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93
  • COORMWGS84
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN fenêtre géminée
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IVD46_SPLOT
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2008, 2014
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot