• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire des églises médiévales
église paroissiale Saint-Maurille, ou Saint-Maurillon
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Vayrac
  • Commune Vayrac
  • Lieu-dit Mézels
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Maurille, Saint-Maurillon

L'église de Mézels, mentionnée en 1175 dans une bulle du pape Alexandre III, était une possession du prieuré clunisien de Carennac, jusqu'à la Révolution. Elle accueillait les dévotions à saint Maurillon, évêque de Cahors, retiré en ermite à Mézels, son village natal où il mourut en 580. Ses reliques auraient été conservées dans l'église. L'église présente une nef unique, deux chapelles formant transept et un choeur carré qui s'ouvre par un arc triomphal retombant sur des demi-colonnes engagées aux bases de profil roman. Les parties basses des murs en grand appareil remontent également à la période romane. Les parties hautes, murs et voûtes, ont été reprises à la fin du Moyen Age, probablement après la guerre de Cent ans, puis à nouveau dégradées comme en témoignent les branches d'ogives cassées. Un clocher-mur clôt l'église à l'ouest et le portail est daté de 1844. Un grand retable de la fin du 17e siècle dont le tableau central a été récemment restauré, orne le choeur. Dans la chapelle sud sont conservés deux gisants de la fin du 14e siècle, malheureusement fort dégradés. L'un représente un chevalier en armure, l'autre une femme, peut-être une abbesse comme le voudrait la tradition.

La première mention connue de l'église apparaît dans une bulle de 1175, date à laquelle est une possession du prieuré de Carennac, et elle le reste jusqu'à la Révolution. Elle aurait été à l'origine la chapelle d'un petit monastère (Clary, 1986). L'église du 12e siècle (?) a été réparée (parties hautes et voûtes) probablement après la Guerre de Cent ans, dans la seconde moitié du 15e siècle ; c'est sans doute à cette époque qu'ont été ajoutées les deux chapelles nord et sud. Le portail néo-classique de l'élévation ouest porte la date de 1844.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 15e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1844, porte la date

C'est en particulier la pierre de taille qui permet, à l'extérieur, d'identifier les parties romanes conservées, du chevet et de la nef. Sur l'élévation nord de la nef subsiste en outre une petite fenêtre murée, couverte d'un linteau délardé en plein cintre. A la construction romane appartiennent également les demi-colonnes de l'arc triomphal.

Dans la chapelle sud sont conservés deux gisants de la fin du 14e siècle, malheureusement fort dégradés. L'un représente un chevalier en armure, l'autre une femme, peut-être une abbesse comme le voudrait la tradition.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • Bru N. (dir.), Séraphin G., Scellès M., Czerniak V., Decottignies S., Amigues G., Blaya N., Les églises du Moyen Âge dans le Lot, Milan, Silvana Editoriale Spa, 2011.

    catalogue
  • Clary (abbé), Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, Cahors, 1986.

    p. 192-193
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot
(c) Pays de la vallée de la Dordogne lotoise