• enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile médiévale
château fort dit "château des Anglais"
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Conseil départemental du Lot

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lot - Cahors-2
  • Hydrographies le Lot
  • Commune Bellefont-La Rauze
  • Lieu-dit Laroque-des-Arcs
  • Cadastre 1812 D4 1492  ; 2013 B 720
  • Précisions commune fusionnée après inventaire  ; autrefois sur commune de Laroque-des-Arcs
  • Dénominations
    château fort
  • Appellations
    château des Anglais

Datable du 12e ou du 13e siècle, la fortification de falaise, dite "Château des Anglais", est vraisemblablement le centre primitif de la seigneurie de Laroque. Celle-ci est liée à une ancienne maison vicomtale, dite de Laroque, dont l'héritage a été en partie récupéré par la maison de Gourdon. Hugues de Laroque, descendant des vicomtes de Cahors et de Saint-Cirq-Lapopie est mentionné en 1090. Son nom s'est perpétué dans celui d'un autre Hugues de Laroque, fils de Fortanier de Gourdon, mentionné en 1281. Le château dont les consuls de Cahors ordonnèrent la destruction en 1370 doit sans doute correspondre à un autre édifice, les fortifications aménagées dans les arcs de l'aqueduc antique.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle, 13e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)

L'édifice se résume à un bâtiment unique adossé à la falaise, sous un surplomb rocheux. Ses maçonneries sont caractérisées par leurs parements de moellons rectangulaires grossièrement taillés mais répartis en assises régulières et tenus par des chaînes d'angle en pierres de taille.

La porte d'entrée, couverte par un arc de briques chanfreiné en anse de panier a été fortement restaurée. Elle semble procéder d'un réaménagement postérieur à la construction originelle, du moins en ce qui concerne le couvrement. Ses piédroits externes ont été remontés après 1984. Une retraite sur les élévations intérieures indique un ancien niveau de plancher. A mi étage, deux archères ou deux fentes de jours sont percées dans les élévations latérales. Les murs, relativement minces, ne dépassent pas une épaisseur de 0,87 m. Un escalier aménagé dans la paroi rocheuse permettait d'accéder à un étage de défense.

L'édifice est ouvert en partie haute par une série de créneaux répartis irrégulièrement sur les élévations sud et est. Des trous d'encastrement montrent que ce crénelage pouvait lui-même être protégé par un hourd auquel une porte haute donnait accès. Un fragment de solive est encore engagé dans l'un de ces trous d'encastrement, près de l'angle sud-ouest.

  • Murs
    • calcaire moellon
    • calcaire pierre de taille
  • Étages
    1 étage carré
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • Séraphin (Gilles), Donjons & châteaux du Moyen Âge dans le Lot, Portet-sur-Garonne, Editions midi-pyrénéennes, 2014.

    catalogue
  • Didon (Catherine), Châteaux, manoirs et logis. Le Lot, Chauray, Ed. Patrimoine medias, 1996.

    p. 263

Périodiques

  • Bénéjeam (Mireille), "Les châteaux des anglais", Quercy-Recherche, n° 57-58 (mars-août 1984).

    p. 60-61
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Conseil départemental du Lot